vendredi, avril 5

Lhassa, vers une reconnaissance mondiale

Les autorités de la Région autonome du Tibet ont déposé en juin une candidature d’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO pour sa vieille ville.

En effet, « Lhassa dispose d’une histoire de plus de 4.000 ans et regorge de sites historiques célèbres. Elle incarne l’essence de la culture tibétaine« , a assuré Chichala, secrétaire du Comité du PCC pour Lhassa.

Ce dernier a indiqué que les autorités ont demandé « de manière active à obtenir le statut de patrimoine mondial« . D’autant plus que plus de 1,5 milliard de yuans (195 millions d’euros) ont été dépensés pour préserver la vieille ville. 7 rues et 56 bâtiments ont reçu du pouvoir central le statut de zone protégée.

La ville compte 76 sites pouvant être inscrits au patrimoine culturel, et près de 292 temples, palais et autres bâtiments bénéficiant de la protection de l’État.

Le palais du Potala, palais d’hiver du Dalaï-lama depuis le VIIème siècle, est le symbole du bouddhisme tibétain. Ce palais est déjà inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. Celui-ci joue un rôle central dans l’administration traditionnelle tibétaine. Le complexe comprend le Palais blanc et le Palais rouge, et leurs bâtiments annexes.

En plus du Palais du Potala, le monastère du Temple de Jokhang, construit au VIIème siècle et le palais d’été du Dalaï-lama, Norbulingka, construit au XVIIIème siècle, font partie des  chefs d’œuvres de l’art tibétain.

D’ailleurs, ce dimanche 17 juillet, la 40ème session du Comité du patrimoine mondial a décidé d’inscrire la réserve de Shennongjia dans la province du Hubei sur la liste prestigieuse du patrimoine mondial en tant que site naturel. La Chine possède désormais 50 sites inscrits sur cette liste.

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