lundi, mars 11

Li Ching-Yuen, un exemple de sérénité et longévité

Mort à l’âge de 256 ans, Li Ching-Yuen aurait commencé sa carrière d’herboriste à l’âge de 10 ans. Né en 1633 ou 1677, sa date de naissance réelle n’a pas pu être déterminée avec certitude, cependant tous s’accordent à dire qu’il est décédé le 6 mai 1933.

Durant des décennies, Li Ching-Yuen (Li Qingyun) a rassemblé des plantes et herbes dans les chaînes montagneuses du Sichuan et aux alentours. Au cours de ces recherches,  il a appris les effets des plantes et herbes sur l’organisme et notamment celles permettant la longévité.

Un article du Time magazine datant du 15 mai 1933 raconte que Li Ching-Yuen vivait dans le quartier Xian de Qijiang au Sichuan. Il aurait déclaré au journaliste avoir l’âge de 197 ans, et être né en 1736.

Un autre article du New York Times évoque la découverte en 1930 de Hu Zhongqian, professeur de l’université de Chengdu. Ce dernier aurait trouvé l’acte de naissance de Li Ching-Yuen, sur lequel est indiqué l’année de naissance : 1677.

D’ailleurs, en 1827, le gouvernement lui aurait offert un cadeau pour son 150e anniversaire. D’après les journaux de cette époque, sa main droite possédait des ongles mesurant 15 cm de long. Par la suite, d’autres documents mettent en évidence des messages de félicitation pour son 200ème anniversaire en 1877.

D’après le New York Times, plusieurs personnes âgées originaires de son quartier, avaient déclaré que leurs grands-parents le connaissaient quand ils étaient enfants, et qu’à cette période Li était déjà un adulte.

À l’âge de 10 ans, il aurait parcouru les provinces de Gansu, Shaanxi, ainsi que le Tibet, le Annam, le Siam et se serait également rendu en Mandchourie pour réunir des herbes et plantes médicinales.

Médecin, pharmacien et herboriste de médecine chinoise traditionnelle, pendant près de 40 ans, il a survécu grâce à un régime d’herbes et de plantes, telles que le lingzhi, la baie de goji, le ginseng sauvage, l’il Shoo wu et le gotu kola ainsi que le vin de riz. Il pratiquait également le qi gong et des exercices de santé taoïstes.

En 1749, à l’âge de 71 ans, il rejoint les armées chinoises en tant que professeur d’arts martiaux. Li Ching-Yuen aurait dit être un personnage bien-aimé de sa communauté. Il se serait marié 23 fois et eu plus de 200 enfants.

Son secret de longévité : « restez calmes dans votre cœur, asseyez-vous comme une tortue, marchez comme un pigeon et dormez comme un chien« . Voilà le conseil qu’il a donné à Wu Pei-fu, un des principaux seigneurs de la guerre qui dominent la République de Chine de 1916 à 1927, « l’un des derniers généraux-lettrés de la vieille Chine ».  

En 1927, le général Yang Sen (20 février 1884 -15 mai 1977, Taipei) de l’Armée nationale révolutionnaire, et officier supérieur de la Clique du Sichuan pendant l’époque des Seigneurs de la guerre (1916 – 1928) a rencontré Li Qingyun. A ce moment, son portrait photographique aurait été effectué. Après la mort de Li  Ching-Yuen, le général Yang Sen aurait écrit un rapport des recherches effectuées à son propos, qu’il titra « Un homme chanceux de 250 ans ».  

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