mardi, mars 12

Oslo, le nouvel ami de la Chine

En 2010, la Norvège s’était attiré les foudres de Beijing après avoir décerné à Liu Xiaobo, le prix Nobel de la Paix. Six ans plus tard, les deux pays ont annoncé ce lundi 19 décembre une normalisation de leurs relations diplomatiques et la reprise de pourparlers sur un accord de libre-échange.

En visite surprise à Beijing, le ministre des affaires étrangères, Børge Brende, a publié avec les autorités chinoises, un communiqué de presse attestant l’engagement d’Oslo de ne pas soutenir des actions sapant les intérêts de la Chine et à faire son possible pour éviter tout couacs dans les relations bilatérales.

Lors de cette visite, les droits de l’homme ne sont pas évoqués. Toutefois, la Norvège avait attribué en 2010 le prix Nobel de la paix au militant des droits de l’Homme, Liu Xiaobo. Cette distinction avait gelé les relations entre les deux pays

« Nous n’avons pas fait de concession mais nous avons déployé dans la durée des efforts pour créer la confiance« , a déclaré, de son côté, la Première ministre norvégienne, Erna Solberg, lors d’une conférence de presse à Oslo.

« La situation depuis 2010 a été difficile« , a indiqué Børge Brende dans un communiqué, raison pour laquelle « la normalisation de notre relation est le résultat d’efforts diplomatiques longs et minutieux à plusieurs niveaux pour restaurer la confiance entre nos deux pays ».

Ainsi les relations diplomatiques et commerciales reprennent, notamment les pourparlers sur un accord de libre-échange entre une Norvège riche en matières premières, et la 2nde puissance économique mondiale.

« Il ne fait aucun doute que l’économie norvégienne a souffert », a estimé Erna Solberg, car « même si notre commerce avec la Chine n’a pas reflué, nous n’avons pas pris part à la croissance énorme de la Chine de la même manière que de nombreux autres pays ».

D’où la volonté du gouvernement norvégien de relancer la dynamique avec la Chine, pour pouvoir profiter des opportunité de la 2nde économie mondiale et entre autre de son initiative « Une Ceinture, une Route » et les institutions développées autour, comme la Banque Asiatiques d’Investissemnt dans les Infrastructures (BAII).

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