jeudi, avril 18

Qilin, protecteur du bien pensant

Emblème de l’empereur et symbole de ses vertus, qí lín est la combinaison des caractères qí – nom du mâle – et de lín – nom de la femelle. Il s’agit d’une créature mythologique parfois appelée « sibuxiang » (四不象, littéralement « qui ne ressemble à rien« ).

Cette licorne est un « cheval à tête de dragon », résidant dans des endroits paisibles ou aux côtés d’un sage. Considéré de bon augure, la licorne punit les coupables en les frappant avec sa corne, qui symbolise également une flèche spirituelle, le rayon solaire, le sabre de Dieu, la révélation divine ou encore la pénétration de la lumière divine dans les êtres.

Animal doux et aimable, le qilin est représenté avec un corps de cerf, une queue de bœuf, il possède des sabots fendus ou cinq doigts et une corne unique. Sa corne peut être en bois de cerf, ou enveloppée de chair, elle est le symbole de la sagesse. Plusieurs textes lui prêtent un pelage tacheté et un ventre jaune. Selon les différentes légendes, le qilin pourrait se déplacer sur l’eau comme sur terre.

Certains écrivains expliquent que le qilin a une voix mélodieuse à la fois féminine et masculine et une démarche régulière. Réel symbole d’harmonie, il ne détruit rien sous son sabot et traverse uniquement les bons endroits. Il dort sur des terrains plats et est nommé « bête bienveillante ».

Le qilin est aussi le symbole de la longévité et de la félicité, la légende raconte qu’un Qilin est apparu avant la naissance de Confucius. Bien que pacifique, le qilin peut cracher des flammes et rugir d’une voix de tonnerre en cas de lutte.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *