dimanche, mars 24

Le vélo, de nouveau à la mode

Après des années de désintérêt, le vélo est désormais à la mode, grâce à la possibilité de louer un vélo via une application mobile, pour 1 yuan de l’heure. Une fois le vélo récupéré et utilisé, il suffit de le laisser là où vous vous êtes arrêté.

Ce nouveau concept de vélo-partage redore le blason du vélo, auparavant symbole de pauvreté. D’ailleurs, dans ce registre, le gouvernement avait instauré le vélo libre-service, à Hangzhou, en 2008.

Depuis, la Chine est en tête du classement mondial du nombre de vélos en libre-service, d’après la base de données bikesharingworld.com établie par Russell Meddin et Paul DeMaio. En effet, en 2014, 429 969 vélos étaient accessibles gratuitement.

Changement de politique des transports

En 2011, le gouvernement a changé sa politique de transport, incitant ses citoyens à pédaler pour se déplacer. A la fois, pour préserver l’environnement, éviter les embouteillages et faire du sport.

Or désormais, les gouvernements locaux ne sont plus les seuls à mettre des vélo à disposition. Mobike, entreprise de vélo-partage lancée à Shanghai en avril 2016, a placé plusieurs centaines de milliers de ses vélos orange dans 13 villes du pays. Ainsi, « nous espérons que nos petits vélos auront une grande influence », a expliqué à l’Agence France Presse, Davis Wang, PDG de Mobike.

Son principal concurrent à Beijing, Ofo, et d’autres entreprises, surfent sur la vague du Smartphone et de ses 700 millions d’internautes. En effet, en 2016, le nombre d’internautes mobiles dans le pays a atteint 695 millions, et 95,1 % de ceux-ci ont utilisé les téléphones mobiles pour accéder à Internet. Sans compter, la généralisation de l’usage des paiements en ligne via Smartphone : le nombre d’utilisateurs a explosé en 2016 (+31,2%).

Le vélo-partage à 1 yuan l’heure

Mobike et Ofo propose à l’utilisateur de débloquer par mobile le cadenas d’un vélo en partage posé dans la rue. L’usager utiliser le vélo, pour 1 yuan l’heure (0,17 euro). Et, une fois la course terminée, il reverrouille le vélo avec téléphone. Le montant est alors débité directement de son compte mobile. L’utilisateur peut laisser le vélo n’importe où.

Pour Davis Wang, « si on parvient à persuader des centaines de milliers de personnes dans chaque ville d’à nouveau utiliser le vélo comme mode de transport, alors on aura un véritable impact social ».

Or le désintérêt du vélo a débuté au début des années 2000. Le nombre croissant d’accident, ayant coûté la vie à des cyclistes, à considérablement refroidie les passionnés des deux roues.

De plus, l’urbanisation a éloigné les gens de leur lieu de travail, s’y rendre à vélo est devenu de plus en plus difficile, à cela s’ajoute la pollution, le manque d’infrastructure routière pour les vélos, et la priorité a été donnée au tout-automobile, signe de richesse.

Mais dans le cadre de sa transition écologique, démarrée il y a une dizaine d’année, le gouvernement a décidé de développer les transports propres, comme le vélo. Et les sociétés comme, Ofo et Mobike permettent aux utilisateurs de parcourir de longue distance à moindre frais.

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