jeudi, mars 28

4 avions chinois survole l’espace aérien russe fermé

Le quotidien Global Times a réfuté les récentes informations publiées par des médias russes sur le survol par 4 avions civils chinois de l’espace aérien russe fermé, le 23 juillet au-dessus de la ville de Seversk.

Certains médias russes ont désigné plusieurs compagnies aériennes chinoises, qui ont  par la suite démenti auprès du Global Times. Ces dernières ont assuré que « les avions pointés du doigt n’ont aucunement dévier de leur route, la distance qui les sépare de l’espace aérien non-autorisé est d’une dizaine de kilomètres au moins ».

Les médias russes s’inquiètent de ce survol, car la plus grande centrale nucléaire de Russie se situe dans cette ville. D’après le quotidien en ligne russe Vzgliad, un habitant de la ville de Seversk, interrogé par la chaîne TV-2, a assuré avoir vue des avions chinois « survoler l’espace aérien fermé ».

Citant les données enregistrées sur le site internet Flightradar24, qui permet de voir le trafic aérien mondial en temps réel (route, vitesse et altitude), a indiqué qu’au début « j’ai entendu le bourdonnement venant d’un avion qui passait dans le ciel. Je suis allé sur le site flightradar24 et j’ai vu un avion civil chinois survoler l’espace aérien de Seversk. Rien de tel n’est jamais arrivé auparavant. D’après ce que je sais, l’espace aérien de Seversk interdit l’entrée à n’importe quel type d’appareil« .

Ce dernier a de nouveau consulté le site, qui a enregistré le survol de Seversk par 3 autres appareils chinois. D’après le Global Times, certains médias russes ont publié des photos de certaines compagnies chinoises.

D’après les responsables  interrogé par GT, ont assuré que « les avions civils ne peuvent pas dévier de leur route initiale à leur guise, tous obéissent aux commandements des contrôleurs du trafic aérien national, il ne peut y avoir aucun problème« .

De plus, « la distance entre les appareils et la zone interdite est d’au moins une dizaine de kilomètres », ajoutant que le site flightradar24, cité par les médias russes, est « un logiciel amateur et que les données transmises sont fausses ».

Pour  Wang Yanan, spécialiste aéronautique, a déclaré au Global Times que « les avions civils actuels utilisent principalement des systèmes GPS. Avant le décollage, la feuille de route est réglée, le contrôle en temps réel est assuré au sol. L’entrée et la sortie dans un espace aérien étranger sont surveillées. Il existe plusieurs moyens pour s’assurer qu’il n’y ait pas de dérive, il est donc impossible qu’une telle situation se produise« .

A l’heure actuelle, les autorités russes n’ont pas réagit à la série de reportage concernant le survol d’avions civils chinois.

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