vendredi, mars 29

48 pays ont demandé la fin de la politisation de l’enquête sur l’origine du Covid-19

Le 15 juillet, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a indiqué que 48 pays avaient envoyé une lettre conjointe à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), s’opposant à la politisation de l’enquête pour trouver l’origine du virus.

Les 48 pays demandent à l’OMC d’agir selon la résolution adoptée par l’Assemblée mondiale de la santé (AMS), demandant des études et des données supplémentaires sur l’origine du virus SARS-CoV-2 et rappelant que toutes les hypothèses restent ouvertes.

Les signataires souhaitent faire avancer l’enquête mondiale sur la traçabilité du Covid-49. D’après le porte-parole, cela montre que la justice objective et équitable «compte toujours pour la majorité».

Adressée au directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom, la lettre des 48 pays signataires souligne que le Covid-19 était «un ennemi commun auquel était confrontée actuellement l’humanité et que celui-ci ne pouvait être vaincu que par les efforts conjoints de la communauté internationale».

Le porte-parole a indiqué que le rapport conjoint OMS-Chine sur les origines du virus devrait servir de fondation et de ligne directrice pour l’enquête mondiale sur l’origine du virus.

Les signataires attestant dans ce document que cette enquête constitue une tâche scientifique nécessitant une coopération des scientifiques à l’échelle mondiale. Ils ajoutent que «ce travail ne devrait pas être politisé et enjoint le secrétariat de l’OMS à agir conformément à la résolution de l’AMS, à coopérer avec les pays membres concernés et à faire avancer l’enquête sur l’origine du virus».

Les signataires représentent en grande majorité des pays en développement, qui «se sont exprimés d’une seule voix en faveur de la justice», selon le porte-parole de la diplomatie chinoise.

Selon lui, «cela contraste fortement avec la coercition exercée par les Etats-Unis sur un petit nombre de pays pour que ceux-ci se livrent à de la manipulation politique, s’opposent à la science et déforment les faits».

Pour le porte-parole, «cela reflète pleinement la justice au sein de la communauté internationale et démontre que la majorité des pays soutiennent l’équité, l’objectivité et la justice».

«Nous enjoignons aux parties concernées d’arrêter de jouer à des jeux politiques sur les origines du virus, d’arrêter d’utiliser ce sujet pour rejeter leurs responsabilités et d’arrêter de saboter la coopération internationale dans la recherche sur les origines du virus. Il est nécessaire d’adopter une attitude scientifique vraiment responsable et de travailler avec la communauté internationale pour contribuer à la lutte contre l’épidémie et pour la préservation de la santé et du bien-être humains», a-t-il insisté.

Ce dernier a déploré l’attitude de certains pays (Canada, Royaume-Uni, Australie, en tête) «menés par les Etats-Unis stigmatisent, diffament et politisent depuis quelque temps l’enquête sur les origines de l’épidémie. Ils ignorent de façon flagrante les accomplissements coopératifs des scientifiques et abandonnent la science et la vérité pour leurs propres intérêts. Ces pays soutiennent par ailleurs ouvertement la réalisation d’enquêtes par des agences de renseignement, ignorant la vérité et dénigrant par tous les moyens la Chine pour son « manque de transparence et de coopération».

Selon le porte-parole, «ces actions ont gravement perturbé et sapé la coopération internationale dans la recherche de l’origine du virus, créé des difficultés et des obstacles majeurs pour la lutte contre l’épidémie et pour sauver des vies, et suscité une large insatisfaction et opposition au sein de la communauté internationale».

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