Les autorités municipales de Beijing ont déclenché l’alerte rouge à la pollution atmosphérique et prévoient une vague de brouillard toxique qui s’abattra durant 5 jours sur le nord de la Chine, et au moins 24 villes, dont Tianjin.
Plusieurs mesures ont été lancée en vue de cette vague : circulation alternée, arrêt des travaux de construction, suspension des cours dans les écoles maternelles et primaires, réduction ou arrêt de la production dans les usines.
Une « alerte rouge » est décrétée lorsqu’un grave épisode de brouillard polluant est susceptible de durer plus de 72 heures. C’est le niveau d’alarme le plus élevé instauré. Beijing a lancé cette alerte rouge, alors que l’air commençait à devenir brumeux ce vendredi 16 décembre, après plusieurs jours de ciel bleu, a souligné Radio Chine Internationale.
La première « alerte rouge » lancée par la capitale date de décembre 2015. Il s’agissait alors d’une première depuis l’introduction en 2013 du système d’urgence contre la pollution atmosphérique.
Ce brouillard polluant provient principalement de la combustion du charbon utilisé pour l’électricité et le chauffage, dont la demande augmente durant l’hiver.
Samedi 17 décembre à 13h00, la densité des PM2,5 a dépassé 200 dans le centre-ville de Beijing, signifiant une forte pollution de l’air, selon le Centre de contrôle environnemental de la municipalité de Beijing.
Les autorités municipales, chargées de l’environnement et du logement, ont renforcé la surveillance des véhicules, des chantiers et des usines, allant jusqu’à sanctionner ceux qui ne répondent pas aux mesures de l’alerte rouge.
L’indice de la qualité de l’air sur certains sites de Tianjin, ville portuaire voisine de Beijing, a dépassé 300 samedi matin, indiquant une grave pollution de l’air.
Tianjin a dépêché des équipes d’inspection gouvernementales pour vérifier si les mesures ont été mises en œuvre par les entreprises, les chantiers et les chauffeurs, ont indiqué les médias.
L’arrivée d’un front froid mercredi soir devrait chasser le smog.
