Zhu Fenglian, porte-parole de la partie continentale de la Chine a dénoncé ce 17 avril la direction du Parti démocrate progressiste (PDP) à Taïwan pour avoir profité de la pandémie de COVID-19 afin de parvenir à l’indépendance.
« L’autorité du PDP a prétendu que le département de prévention de l’épidémie de l’île avait averti l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de la transmission interhumaine du virus », a indiqué Zhu Fenglian, porte-parole du Bureau des affaires de Taïwan du Conseil des Affaires d’État
Cette dernière a considéré les propos de Taipei de « totalement opposée aux faits ». « Depuis le début du COVID-19, nous avons fourni en temps opportun des informations à l’OMS et aux pays et régions concernés », a affirmé la porte-parole.
Elle a d’ailleurs précisé que Beijing « a publié en premier les informations en question », ajoutant que « la seule source du message envoyé par Taïwan était la commission municipale de Wuhan et que les autorités sanitaires de Taïwan ont justement cité l’information de la partie continentale de la Chine ».
Il est faux de prétendre que Taïwan a publié l’information en premier, a-t-elle souligné, ajoutant que le message envoyé par Taïwan ne mentionnait pas la « transmission interhumaine ».
« Le motif de l’autorité du Parti Démocrate et Progressif était de politiser la question », a assuré la porte-parole, qui a ajouté que « certains politiciens étrangers ont suivi le battage médiatique pour diffamer la partie continentale et l’OMS, révélant leurs arrière-pensées ».
Les autorités sanitaires taïwanaises « peuvent obtenir des informations publiées par l’OMS et mettre à jour directement les informations auprès de l’organisation », a précisé Zhu Fenglian.
« L’autorité du PDP n’a cessé d’éviter ces faits, ce qui a révélé son objectif politique de rechercher l’indépendance en profitant de l’épidémie. Taïwan fait partie de la Chine, et doit suivre le principe d’une seule Chine en participant aux affaires internationales », a-t-elle ajouté.
