jeudi, mars 28

Beijing réagit à la « Loi anti-infiltration » de Taïwan

Selon le Bureau des affaires de Taïwan du Conseil des affaires d’État, la «Loi anti-infiltration» de l’île de Taïwan est «une mesure de Terreur verte du Parti démocrate progressiste au pouvoir (PDP) qui va nuire aux intérêts du peuple de Taïwan, et dont le but est de marquer des points politiques» .

«Les autorités du DPP ont saboté la communication et les échanges entre les deux rives du détroit, déclenché l’hostilité et la confrontation entre les deux rives du détroit, nui aux sentiments des peuples des deux côtés et gravement compromis les intérêts du peuple de Taïwan», a déclaré Zhu Fenglian, porte-parole du Bureau des affaires de Taïwan du Conseil des affaires d’État.

D’après cette dernière, des gens de tous les milieux de l’île ont fermement condamné l’adoption de cette loi et s’opposent aux actions du PDP « qui vont à l’encontre de la tendance de l’époque et sont profondément préoccupés par les conséquences du sabotage de la paix et de la stabilité dans le détroit de Taïwan ».

«Nous mettons solennellement en garde les autorités du DPP contre le fait qu’aucune force ne pourra changer la volonté des compatriotes des deux côtés du détroit et le fait que le sang est plus épais que l’eau. S’ils veulent se soucier du sort des uns et des autres, aucune force ne pourra changer la tendance des compatriotes des deux côtés du détroit qui partagent le même destin», a assuré Zhu Fenglian.

Selon M. Zhu, aller à l’encontre des intérêts des gens, créer une hostilité et une confrontation délibérées entre les deux rives du détroit ne pourra avoir comme conséquence que le DPP sera la propre victime de ses mauvaises actions.

Cette «loi anti-infiltration» interdit aux habitants de Taïwan de participer à des activités électorales répertoriées dans la «Loi sur les élections et le rappel des fonctionnaires» de l’île. Cette législation concerne également les partis politique, organisations et individus « ayant une position contradictoire avec celle du DPP », a assuré la porte-parole.

Cette dernière a assuré que cela concerne aussi « les médias qui critiquent le DPP, les habitants de Taïwan qui viennent sur la partie continentale de la Chine pour l’éducation ou le travail, y compris les participants aux communications et à la coopération entre les deux rives du détroit ».

Cité par l’agence de presse Xinhua, le candidat du parti Kuomindang, Han Kuo-yu, a déclaré aux médias qu’une fois la «Loi anti-infiltration» adoptée, « des gens comme (le groupe de musique de Taïwan) Mayday et le boulanger Wu Pao-chun (qui a une boulangerie à Shanghai) pourraient également faire l’objet de poursuites judiciaires ».

Il a estimé que « cela revient à suspendre des bombes autour du cou des habitants de Taïwan, que le DPP peut faire exploser à tout moment ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *