mercredi, avril 24

Beijing rejette l’existence de « marchés d’animaux sauvages frais »

Geng Shuang, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, a réfuté le 23 avril les accusations d’un haut responsable américain contre la Chine concernant le COVID-19, en déclarant que la Chine avait légiféré pour interdire complètement les activités illégales de chasse, de commerce, de transport et de consommation d’animaux sauvages.

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Le porte-parole a répondu à une question concernant des propos du secrétaire d’État des Etats-Unis Mike Pompeo. Ce dernier a appelé la Chine et d’autres pays à fermer de manière permanente tous les marchés d’animaux sauvages frais, qui « pourraient avoir joué un rôle clé dans la propagation de la pandémie de COVID-19 », qualifiant cela de « mesure qui pourrait réduire les risques pour la santé humaine.

Indiquant qu’il n’existe pas de « marché d’animaux sauvages frais » en Chine, Geng Shuang a expliqué qu’il est plus courant de trouver des marchés de producteurs, ainsi que des marchés de volailles vivantes et de fruits de mer, qui vendent des produits agricoles, tels que de la viande fraîche, du poisson, des légumes et des fruits de mer, quelques-uns vendant des volailles vivantes.

« La Chine a adopté une loi interdisant de manière générale les activités illégales de chasse, de commerce, de transport et de consommation d’animaux sauvages », a déclaré le porte-parole.

Ce dernier a expliqué que les marchés de producteurs et les marchés de volailles vivantes et de fruits de mer en Chine ne sont pas des marchés de commerce d’animaux sauvages. « La vente d’animaux sauvages sur les marchés de producteurs et les marchés de fruits de mer est illégale en Chine et punissable par la loi une fois qu’elle est découverte », a assuré le porte-parole.

Selon Geng Shuang, Beijing a toujours placé au premier rang de ses priorités la vie et la santé du peuple. Il a révélé que les départements concernés et les gouvernements locaux avaient renforcé la gestion de ces marchés depuis le début de la pandémie de COVID-19.

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De plus, ils ont appliqué une série d’inspections strictes de quarantaine et veillé à ce que toutes les mesures de prévention et contrôle des maladies d’animaux soient mises en place, a assuré le ministère.

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