vendredi, mars 29

Beijing voit rouge face à Washington et Séoul

En visite en Asie, James Mattis, secrétaire américain à la défense, a réitéré le soutien de l’administration de Donald Trump à Séoul, avec le THAAD, et à Tokyo, concernant le conflit en mer de Chine orientale, suscitant le mécontentement de Beijing.

Pour James Mattis, le bouclier anti-missile ne vise aucun pays tiers, il n’y donc a pas lieu de s’inquiéter.  De son côté, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Lu Kang, « nous avons réitéré à plusieurs reprises la position chinoise. La Chine s’oppose fermement à ce que les États-Unis et la République de Corée déploient le système antibalistique THAAD » en Corée du sud.

Li Keqiang (Chine), Park Geun-Hye (Corée du Sud) et Shinzo Abe (Japon)

« Cette position est très claire. Elle n’a jamais changé et ne changera pas. À notre avis, l’éventuel déploiement de ce système par les États-Unis et la République de Corée porterait atteinte aux intérêts sécuritaires stratégiques des pays de la région dont la Chine et nuirait à l’équilibre stratégique dans la région« , a assuré Lu Kang.

D’ailleurs, le ministre américain de la défense, James Mattis, a indiqué au côté de son homologue japonais, Tomomi Inada, que « la nouvelle administration américaine, sous l’égide du président Donald Trump, accorde une grande priorité à la région Asie-Pacifique ».

Dependant, suite à sa rencontre avec le Premier ministre, Shinzo Abe, et le chef de la diplomatie nippone Fumio Kishida, il a indiqué que les îles Diaoyu (appelées les îles Senkaku par le Japon) relevaient de l’article 5 du traité de défense mutuelle américano-japonais, par lequel les Etats-Unis s’engagent à défendre des territoires qui relèvent du contrôle administratif du Japon.

Ce traité de coopération mutuelle et de sécurité entre les États-Unis et le Japon, a été signé le 19 janvier 1960 entre les deux pays, afin que les Etats-Unis viennent en soutien au Japon, en cas d’attaque armée sur le sol japonais et dans les zones qui entourent le Japon.

Pour Lu Kang, « les îles Diaoyu et leurs îlots adjacents font partie intégrale du territoire chinois depuis les temps anciens, ce qui est un fait historique immuable ». Raison pour laquelle, le gouvernement exhorte Washington « à adopter une attitude responsable, à cesser de tenir des propos erronés en ce qui concerne la souveraineté des îles Diaoyu et à éviter de compliquer davantage la question et de déstabiliser la situation régionale », a souligné le porte-parole.

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