vendredi, avril 19

Carrie Lam assure protéger la liberté de parole à Hong Kong

Lors d’un point presse, la cheffe de l’exécutif à Hong Kong, Carrie Lam, a déclaré qu’elle défendait fermement la liberté d’expression et de la presse à Hong Kong, tant que celle-ci était conforme à la loi.

Carrie Lam, cheffe de l’exécutif de Hong Kong

Cette dernière commentait l’arrestation du vice-président du Parti du pouvoir populaire, Tam Tak-chi, et répondait à une question sur le droit de la population à critiquer le gouvernement. Carrie Lam a réfuté les remarques selon lesquelles la liberté de la presse serait limitée à Hong Kong.

« A Hong Kong, il y a chaque jour d’innombrables critiques du gouvernement de la Région administrative spéciale (RAS) de Hong Kong, de la cheffe de l’Exécutif et des autres responsables politiques dans les journaux, les médias numériques et Internet», a-t-elle indiqué, soulignant que cela « montre le droit du peuple à critiquer le gouvernement », selon elle.

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Carrie Lam a ajouté que les lois concernées n’étaient pas différentes de celles d’avant la rétrocession de Hong Kong en 1997, ajoutant que les agences de maintien de l’ordre public prenaient des mesures contre les personnes qui enfreignaient la loi, ce qui n’a rien à voir avec la liberté d’expression.

Carrie Lam a souligné qu’il n’existait pas de «liberté absolue» en matière d’expression publique à Hong Kong et que la population devait suivre les restrictions dans le cadre des circonstances spécifiques prescrites par la loi, notamment la nouvelle loi sur la sécurité nationale, en vigueur depuis le 1er juillet à Hong Kong.

Lors de son arrestation par la police à son domicile, Tam Tak-chi a expliqué aux journalistes, proches de son domicile, qu’il était ciblé pour ses discours prononcés entre mars et juillet 2020, d’après le site d’information Stand News basé à Hong Kong.

La police locale a par la suite expliqué que Tam Tak-chi faisait initialement l’objet d’une enquête pour des infractions à la Loi sur la sécurité nationale pour Hong Kong, mais qu’après consultation du Département de la Justice, elle l’avait arrêté pour ses remarques séditieuses en public.

D’après la police, entre la fin du mois de juin et le mois d’août 2020, Tam Tak-chi a organisé 29 discours publics sous couvert de faire de la «prévention épidémique», tout en visant à inciter à la haine et au mépris du gouvernement de Hong Kong au sein de la population.

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