vendredi, avril 19

La Chine aura besoin de 6’810 avions commerciaux d’ici 2035

Selon des prévisions de la compagnie américaine Boeing, le nombre d’avion a été revu à la hausse, en raison de l’essor de la classe moyenne et de l’explosion du commerce en ligne.

75% de ces nouveaux avions seront des mono-couloirs, d’une valeur marchande cumulée de 902 milliards d’euros, entre 2016 et 2035, d’après Boeing, qui vient de publier ses nouvelles prévisions annuelles.  Malgré le ralentissement économique de la Chine, le groupe a relevé ses anticipations. L’an dernier, l’avionneur estimait à 6’330 nouveaux avions livrés à la Chine sur la même période.

Seuls 29% des appareils neufs livrés serviront à remplacer de vieux avions, tandis que 71% viendront tripler la flotte du pays, qui passera de 2.880 appareils l’an dernier à 7.720 appareils en 2035.

Cette embellie est dû à l’essor continu de la classe moyenne qui voyage de plus en plus, ainsi le nombre de passagers devrait augmenter de 6,4% en moyenne par an d’ici 2035.

Une aubaine pour Boeing qui a indiqué lors d’un point presse que la Chine effectue actuelle une transition économique, basée sur les services et la consommation intérieure. De fait, « les transports et le tourisme sont des secteurs-clé« , a souligné Randy Tinseth, vice-président de Boeing.

Ce changement de modèle économique conduira à un accroissement des avions de ligne, la Chine devrait représenter 17% des quelque 39’600 avions de ligne vendus dans le monde au cours des vingt prochaines années. D’ailleurs, les compagnies nationales « gonflent déjà leurs flottes » pour répondre à la demande grandissante du tourisme et du voyage d’affaires en Asie, note Boeing dans ses nouvelles prévisions.

« L’expansion de la classe moyenne couplée avec un assouplissement des politiques de visa envers les voyageurs chinois laissent augurer d’un avenir doré pour le marché des vols long-courrier », a expliqué à l’Agence France Presse, Randy Tinseth.

Concernant le fret aérien, le groupe américain se réjouit de la hausse du commerce en-ligne, représentant 12% du total des ventes au détail dans le pays. Ce secteur pourrait booster ses activités, impactées par la morosité de l’économie planétaire.

« Il faudra les moyens pour transporter tous les colis en envoi express », s’est ravi Randy Tinseth, d’autant que les américains FedEx et UPS sont peu présents sur le territoire.

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