vendredi, avril 19

Chine : les derniers cas de Covid-19 à Ruili ont la même origine

La ville chinoise de Ruili, à la frontière de la Birmanie, a été placée en quarantaine après la détection de six cas de Covid-19, le 31 mars. Selon les résultats du séquençage génétique, les virus à l’origine du dernier foyer de Covid-19 à Ruili ont la même origine.

Ce foyer dans la province du Yunnan (sud-ouest) est le plus gros cas de contagion de Covid-19 dont font état les autorités en Chine depuis près de deux mois.

Gong Yunzun, chef du PCC pour Ruili, a indiqué lors d’un point de presse que «les virus des 14 cas de Covid-19 signalés dans la ville sont très similaires dans leurs résultats de séquençage génétique, ce qui suggère qu’ils proviennent de la même source de transmission».

D’après ce dernier, «les virus appartiennent au même groupe que ceux signalés au Myanmar, et les résultats du séquençage génétique des virus de dix des cas sont exactement les mêmes. Aucune mutation du virus n’a été découverte».

Des dizaines de nouveaux cas confirmés et asymptomatiques de Covid-19 ont été signalés à Ruili récemment lors d’une campagne de dépistage d’acide nucléique menée dans toute la ville.

En plus d’administrer des vaccins contre le Covid-19 aux habitants locaux, cette ville située à la frontière avec le Myanmar a fourni dès le 3 avril des vaccins gratuits contre le Covid-19 aux ressortissants étrangers de plus de 18 ans qui vivent et travaillent à Ruili, a indiqué le chef du PCC.

Ruili, une ville de 210.000 habitants, avait également signalé des cas de contamination asymptomatiques au Covid-19 chez des ressortissants birmans, selon les autorités sanitaires provinciales.

Les frontières chinoises sont fermées depuis un an, alors que Ruili était, avant les restrictions liées à l’épidémie de Covid-19, un point de passage important avec la ville de Muse, de l’autre côté de la frontière.

Les autorités ont averti qu’elles «réprimeraient sévèrement les passages clandestins de la frontière» ainsi que les réseaux de passeurs et les personnes qui hébergent des clandestins. Elles n’ont toutefois pas lié spécifiquement les cas de Covid-19 à d’éventuels transfuges birmans.

La mise en quarantaine de la ville a été proclamée, le 31 mars. Depuis, les habitants n’ont toujours pas le droit de quitter leur logement sans «raison spécifique» et seule une personne dans chaque foyer peut se charger du ravitaillement, sur permission.

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