mardi, avril 16

La Chine, partenaire majeur pour le Sénégal

Dans une interview accordée à l’agence de presse Xinhua, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye, a assuré que « la Chine est un partenaire stratégique pour notre pays ».

Le ministre a expliqué que les rapports sino-sénégalais sont « à un niveau de partenariat amical et de coopération durable ».  D’autant plus que la Chine est présente dans tous les secteurs de la vie socio-économique du pays.

« Il faut le souligner, les autorités chinoises ont à cœur d’accompagner le président de la République (Macky Sall) dans son ambition de faire du Sénégal un pays émergent et déclinée à travers le Plan Sénégal émergent (Pse) ».

Ce plan est « un nouveau modèle de développement pour accélérer sa  marche  vers  l’émergence. Cette  stratégie constitue  le  référentiel  de  la  politique  économique  et  sociale sur  le moyen et le long termes », selon les gouvernement sénégalais.

Une aubaine pour les investisseurs et entrepreneurs chinois qui peuvent participer à de nombreux projets de développement dans l’ensemble des secteurs d’activité du pays. D’ailleurs d’après le site adakar.com, « la coopération chinoise est disposée à prendre en charge le financement des infrastructures auxquels le Plan Sénégal émergent donne la priorité ».

« Au point que certains officiels sénégalais ne manquent pas de se féliciter en privé, de ce que ‘la Chine est disposée à elle seule, à combler les deux tiers de nos besoins’ en financement en direction du Groupe consultatif de Paris », précise le site d’information sénégalais.

Dans le domaine de la coopération économique et financière, « les concours chinois au bénéfice de notre pays portant sur les secteurs de l’agriculture, de la culture, du sport, de la santé, de l’éducation et du transport (équipement) s’élèvent, en moyenne, à 80 milliards de FCfa (120 millions d’euros) par an ».

La Chine participe à aux grands projets du Sénégal comme l’Autoroute Thiès-Touba, la route reliant Aibd aux villes de Thiès et Mbour, les travaux du complexe sportif multifonctionnel avec une Arène nationale de lutte, et la construction du Musée des Civilisations noires qui vient d’être achevée. « Ces édifices viennent s’ajouter au Grand Théâtre national », a souligné Mankeur Ndiaye.

Sans oublier, « le projet de construction du Pont de désenclavement de Foundiougne, la plateforme de passage au numérique avec le projet de large bande nationale, le renouvellement du parc des camions poids lourds, la centrale hydroélectrique de Sambangalou« .

Les autorités sénégalaise espèrent le concours de la Chine, dans des projets prioritaires comme la réalisation des forages du Programme d’urgence de développement communautaire (Pudc), la construction de la 2nde phase du Parc industriel de Diamniadio, la modernisation de la pêche artisanale, le projet Smart Sénégal d’interconnexion des réseaux d’informations dans les villes et les campagnes.

Le ministre a expliqué à Xinhua qu’entre la Chine et le Sénégal, « il y a un dialogue politique constant qui permet à nos deux pays de bâtir un consensus autour de la coopération, de s’accorder un soutien mutuel à l’international, mais également de coordonner notamment la lutte contre la pauvreté, les changements climatiques, la lutte contre le terrorisme, la préservation de la paix et de la sécurité internationale, le financement du développement entre autres ».

Les relations diplomatiques entre la Chine et le Sénégal ont reprit en octobre 2005, lorsque l’ancien président Abdoulaye Wade rompt tous les liens avec Taïwan. Ce dernier assurait dans une lettre adressée au président taïwanais, Chen Shui-bian, « les États n’ont pas d’amis. Ils n’ont que des intérêts », après quinze années de coopération.

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