Un homme de 89 ans a succombé au nouveau virus, qui se répand à travers la Chine, ont annoncé ce 21 janvier les autorités.
Il est la quatrième personne à mourir, après avoir éprouvé des difficultés à respirer, à Wuhan, épicentre de l’épidémie qui a infecté plus de 200 personnes, a précisé la commission locale de la santé dans un communiqué.
Plus d’un mois après son apparition sur un marché de Wuhan, le virus, de la famille du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), a touché plusieurs grandes villes du pays, dont Beijing et Shanghai, ainsi que trois voisins : Japon, Corée du Sud et Thaïlande.
Le virus suscite des inquiétudes croissantes en Chine et dans les pays alentour, alors qu’arrive le pic des transports d’avant Nouvel An. D’après Zhong Nanshan, un scientifique chinois renommé de la Commission nationale de la santé, la transmission par contagion entre personnes était « avérée ».
Ce dernier a expliqué sur la chaîne CCTV avoir aidé à évaluer l’ampleur de l’épidémie de SRAS en 2002-2003. Elle avait fait 774 morts dans le monde (dont 349 en Chine continentale et 299 à Hong Kong) sur 8.096 cas, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Or cette année, la souche incriminée est un nouveau type de coronavirus, famille de virus comptant un grand nombre de virus. Ils peuvent provoquer des maladies bénignes chez l’homme, mais aussi d’autres plus graves comme le SRAS.
L’OMS a annoncé la tenue le 22 janvier d’une réunion d’urgence pour déterminer s’il convient de déclarer une « urgence de santé publique de portée internationale », qualification qui n’est utilisée que pour les épidémies les plus graves.
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