dimanche, mars 24

Crash avion : 14,85 millions de yuans pour les familles des victimes

Onze compagnies d’assurances ont compensé les familles des victimes du vol MU5735 de la China Eastern Airlines pour un total de 14,85 millions de yuans (2,09 millions d’euros), a indiqué la Commission de réglementation des banques et des assurances de Chine (CBIRC).

Le 23 mars, la compagnie d’assurance PICC Property & Casualty avait payé une indemnisation de 50 millions de yuans à la Chine Eastern Airlines. A la date du 29 mars, les quatre compagnies responsables de l’assurance pour le fuselage de l’appareil avaient payé une avance totale de 116 millions de yuans à la China Eastern Airlines.

Le 21 mars, le vol MU5735 de la Chine Eastern Airlines s’est écrasé dans une zone montagneuse du xian de Teng, dans la région autonome zhuang de Guangxi dans le sud de la Chine.

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Au lendemain de la catastrophe, la CBIRC a déployé d’importantes ressources pour prendre l’initiative dans l’enquête et la collecte d’informations, respecter pleinement les souhaits des familles des victimes et établir un canal ouvert pour les demandes d’indemnisation.

De son côté, le Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) a tenu une réunion le 31 mars pour écouter un rapport sur l’intervention d’urgence menée à la suite de l’accident du vol MU5735 de la compagnie China Eastern Airlines.

A cette occasion, les participants ont indiqué que « l’enquête sur l’accident doit être menée de manière scientifique et ordonnée. Il faut engager des experts de différents domaines pour analyser les données de l’avion et les preuves matérielles et faire la lumière sur l’accident le plus tôt possible ».

De plus, « les informations devront être communiquées régulièrement et dans les meilleurs délais, tout en respectant les principes de justesse, d’ouverture et de transparence, afin de répondre aux préoccupations de la société ».

Le Comité permanent a assuré que « face aux accidents causés par le manque de responsabilité, par l’absence de fermeté voulue dans la mise en œuvre des mesures, ou par le formalisme dans l’inspection, il faut poursuivre non seulement les responsables directs, mais aussi les dirigeants concernés ».

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