Le 12 septembre, les autorités chinoises et la Banque mondiale annoncent la constitution d’une nouvelle institution de financement des projets d’infrastructures en Afrique dotée d’un capital initial de 500 millions de dollars (440 milliards d’euros).
Appelé la China Overseas Infrastructure Development and Investment Corporation Limited (COIDIC), cette structure aura pour mission de mettre en œuvre de grands projets d’infrastructures de la conception à la réalisation, en passant par l’exploitation commerciale, la réalisation des études de faisabilité et la mobilisation de financements auprès d’institutions financières.
L’actionnariat de cette nouvelle institution est composé de la China Development Bank (CDB), le Fonds de développement Chine-Afrique (CADFund) et la Chine Gezhouba Group Overseas Investments, d’autres compagnies chinoises devraient intégrer le conseil d’ici quelques mois.
« Une fois ces projets achevés, les investisseurs et prêteurs pourront obtenir des rendements plus élevés grâce à des cessions de leurs parts à des fonds de pension, compagnies d’assurance et autres investisseurs institutionnels du monde entier en quête d’actifs plus rentables que les obligations souveraines » a indiqué Nicholas Mitsos, directeur adjoint du COIDIC, dans le communiqué conjoint, cité par le site Financial Afrik.
Le COIDIC aura une stratégie multilatérale pour le financement de ces infrastructures avec la participation de la Banque asiatique d’investissement en infrastructure (AIIB) et la Nouvelle Banque de développement (NDB), connu sous le nom de la Banque BRICS qui compte près de 60 Etats, prochainement actionnaire du fonds.
« L’un des défis pour les investissements dans les infrastructures africaines est la rareté des projets bancables. Notre institution vise directement à relever ce défi » a indiqué Dong Peng, chef de la direction de l’institution.
