vendredi, avril 19

La crise en Corée du nord est à un « tournant »

Le gouvernement chinois a estimé ce 29 août que la crise dans la péninsule coréenne était à un « tournant » après le tir par la Corée du Nord d’un missile au-dessus du Japon. Beijing a pointé du doigt la responsabilité partielle de Washington et Séoul.

La porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Hua Chunying a appelé toutes les parties à éviter les provocations, réitérant l’appel chinois du gouvernement à un « double moratoire« . En effet, depuis plusieurs années, Beijing appelle à l’arrêt des tirs nord-coréens contre la fin des manœuvres militaires conjointes entre les Etats-Unis et la Corée du Sud.

« Nous sommes arrivés à un tournant dans l’approche de cette crise. Mais il y a également une occasion de relancer les négociations de paix », a estimé Hua Chunying, lors d’un point presse régulier.

Principal allié diplomatique de Pyongyang, la Chine « appelle les pays concernés à s’abstenir de toute provocation l’un envers l’autre et de ne pas contribuer à l’escalade des tensions », a-t-elle poursuivi.

La Corée du Nord a tiré mardi 29 août matin un missile balistique qui a survolé le Japon pour s’abîmer dans le Pacifique. Ce tir prouve l’escalade des tensions dans la région.

Pyongyang justifie ses ambitions militaires par la nécessité de se protéger des Etats-Unis. Ce nouveau tir survient alors que Washington et Séoul ont engagé des manœuvres annuelles dans la péninsule, considérées par le Nord comme une provocation.

Les deux pays « ont mené continuellement ces exercices conjoints en exerçant une pression militaire sur la Corée du Nord« , a indiqué la porte-parole Hua Chunying. « Considèrent-ils désormais être plus proches d’une résolution du litige? », a-t-elle demandé, ajoutant que « la réalité montre que les pressions et les sanctions ne peuvent fondamentalement résoudre le problème ».

Cette dernière fait référence aux sanctions votées par le Conseil de sécurité de l’ONU contre la Corée du Nord. Beijing soutient ces sanctions, mais souhaite la reprise des négociations de paix.

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