jeudi, mars 28

Des dirigeants africains toujours reconnaissants vis-à-vis de la Chine

Dans une interview accordée à l’agence de presse, Xinhua, Emmanuel Nnadozie, secrétaire exécutif de la Fondation africaine pour le renforcement des capacités (ACBF), a salué les démarches mises en place par la Chine.

Ce dernier a souligné que l’initiative « la Ceinture et la Route » et le FOCAC « jouent un rôle essentiel dans le renforcement des relations entre l’Afrique et la Chine« , en marge de la 32e session ordinaire de l’assemblée de l’UA, les 10 et 11 dévrier.

« Nous sommes extrêmement reconnaissants envers le gouvernement chinois pour l’accord qui a été conclu au cours du dernier sommet du FOCAC« , a indiqué Emmanuel Nnadozie. En effet, lors de ce sommet, qui a eu lieu en septembre 2018, plusieurs mémorandums d’entente et accords ont été signé entre le gouvernement chinois et les investisseurs publics et privés africains dans plusieurs secteurs.

Pour le secretaire exécutif de l’ACBF, de l’UA spécialisée dans le développement local des capacités, le sommet du FOCAC « a permis aux dirigeants chinois, aux dirigeants des pays africains et aux responsables de l’UA de travailler de concert pour définir une feuille de route pour le futur développement des relations Chine-Afrique ».

De son côté, le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a souligné « l’ouverture d’un bureau de l’UA à Beijing (qui, ndlr) permettra de toute évidence de renforcer un partenariat aussi fructueux que diversifié, notamment en termes de dialogue stratégique entre la Commission de l’UA et la République populaire de Chine ».

Concernant la dette des pays africains, plusieurs dirigeants ont assuré qu’elle était contrôlée. Le ministre botswanais des Finances et du Développement économique, Kenneth Matambo, a ainsi assuré que son pays continuerait de chercher des financements à l’étranger, notamment auprès de la Chine.

Lors d’une conférence de presse à Francistown, au nord-est du Botswana, il a rejeté les accusations selon lesquelles la Chine tendait un piège de la dette à ses débiteurs africains, lesquels ne pourraient pas rembourser.

« Nous n’avons pas du tout de problème avec la Chine », a martelé le ministre. « Nous avons déjà eu affaire à la Chine et, en tant que gouvernement, nous savons ce que nous faisons ».

Or Dumelang Saleshando, dirigeant du Parti du Congrès du Botswana (BCP), la principale formation d’opposition, a récemment exhorté le président Mokgweetsi Masisi à se tourner d’abord vers des sources domestiques de financement, avant de solliciter la Chine ou les institutions internationales.