Yang Jiechi, membre du Bureau politique du Comité central du PCC, s’est entretenu le 7 juin avec Takeo Akiba, secrétaire général du Secrétariat de la sécurité nationale du Japon.
A cette occasion, Yang Jiechi a noté que 2022 marquait le 50e anniversaire de la normalisation des relations sino-japonaises et que ces relations ont atteint un tournant historique important.
Pourtant les points de tensions s’accumulent entre la Chine et le Japon : Iles Sensaku/Diaoyu, Taiwan, Guerre en Ukraine, le Cadre économique indo-pacifique (IPEF) proposé par les Etats-Unis, et entre autres la présence des gardes côtés chinois dans les eaux disputées.
A Pékin, les diplomates chinois rappellent qu’en octobre 2021, le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre japonais Fumio Kishida étaient parvenus à un consensus sur la construction d’une relation bilatérale qui réponde aux exigences de la nouvelle ère, apportant ainsi des orientations pour le développement de ces relations.
Raisons pour lesquelles, Yang Jiechi a souligné qu’à l’heure, « les questions anciennes et nouvelles sont imbriquées dans les relations sino-japonaises, tandis que les difficultés et les défis auxquels sont confrontées les relations bilatérales ne peuvent être ignorés ».
« Les deux parties doivent maintenir le bon cap, avoir une coopération mutuellement bénéfique, garder à l’esprit la situation générale et à long terme, renforcer la confiance mutuelle en matière de sécurité, déployer des efforts conjoints pour établir une relation sino-japonaise stable, saine et solide pour les 50 prochaines années et préserver ensemble la paix et la prospérité dans la région », a-t-il détaillé.
De son côté, Takeo Akiba a assuré que le Japon était disposée à approfondir la coopération avec la Chine, à gérer correctement les divergences et à renforcer la communication sur les questions bilatérales sensibles et les questions internationales brûlantes, a cité l’agence de presse, Xinhua.