jeudi, avril 25

Européens et américains vont lutter contre la Chine

L’ambassadeur de Chine au Royaume-Uni a souhaité une alliance entre les pays européens et la Chine devraient lutter contre le protectionnisme, mais côté allemand, le vœu est de s’allier aux Etats-Unis contre la Chine.

L’ambassadeur Liu Xiaoming a déclaré, dans un article accordé le 28 mars au quotidien Financial Times, que «le monde se trouve à la croisée des chemins de la coopération et de la confrontation, au moment critique où la communauté internationale doit soutenir le système commercial mondial».

Ce dernier a plaidé la cause de son pays, qui ne tient pas à faire face à une guerre commerciale contre la Chine. L’ambassadeur a ainsi expliqué que «la Chine est le moteur de la croissance mondiale, ainsi que l’un des principaux contributeurs à une économie mondiale ouverte ces dernières années».

«Les dirigeants britanniques, français et allemands ont exprimé leurs préoccupations envers le protectionnisme américain et ont souligné que les règles de l’OMC doivent servir de socle à la résolution des différends commerciaux», a-t-il observé. «Cela montre clairement que la Chine et l’Europe ont un intérêt commun à préserver le régime commercial multilatéral». 

Cependant, le 27 mars, le président américain et la chancelière allemande ont « discuté de la possibilité d’unir leurs forces pour riposter contre les pratiques économiques déloyales de la Chine« , selon la Maison Blanche.

Donald Trump et Angela Merkel ont évoqué des actions communes pour contrer les pratiques commerciales de la Chine jugées « déloyales » et pour lutter contre le vol de la propriété intellectuelle.

« Le président Trump et la chancelière ont discuté de la possibilité d’unir leurs forces pour riposter contre les pratiques économiques déloyales de la Chine et contre le vol de la propriété intellectuelle« , a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

Cette déclaration intervient alors que Bruxelles négocie avec Washington pour obtenir une exemption permanente des taxes américaines de 25% sur les importations d’acier et de 10% sur celles d’aluminium.

Le ministre de l’économie allemand Peter Altmaier avait fait le déplacement à Washington la semaine dernière pour plaider la cause de l’UE qui a depuis obtenu une exemption jusqu’au 1er mai.

Dans un entretien téléphonique séparé avec le président français Emmanuel Macron, Donald Trump a également discuté sur les échanges commerciaux entre les Etats-Unis et l’Union européenne. D’après la Maison blanche, les deux hommes devraient établie les «prochaines étapes pour s’attaquer aux pratiques commerciales illégales de la Chine».

De son côté, la commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, avait également pointé du doigt les surcapacités de la Chine en matière de production d’acier, lors d’une visite à Washington, la semaine dernière.

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