jeudi, mars 28

Le Ghana demande un prêt de 1,5 milliards

Le Ghana a repris les négociations avec la China Development Bank sur un prêt de 1,5 milliard de dollars (1,36 milliards d’euros) remboursable sous forme de livraisons de gaz naturel, selon le ministre ghanéen des Finances, Seth Terkper.

Le gouvernement souhaite financer la construction d’infrastructures énergétiques,  ce qui représente la 2nde tranche d’un accord de financement d’un montant global de 3 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros) conclu en 2011 entre Accra et Beijing.

Le  pays avait encaissé la 1ère tranche de 1,5 milliard de dollars, déjà remboursé par des livraisons de brut, d’un volume de 13 000 barils par jour, avant de surseoir à l’application de l’accord en raison de la baisse des cours du pétrole sur le marché international.

« Cette fois-ci, nous utiliserons le gaz du champ de Jubilee pour rembourser la deuxième tranche du prêt », a expliqué Seth Terkper (image de Une) à l’agence écofin. En effet, le gouvernement compte sur la montée en puissance de la production des importants gisements pétroliers de Jubilee et de TEN pour relancer son économie.

En avril 2016, le ministre ghanéen du Pétrole, Emmanuel Armah-Kofi Buah, avait annoncé la création d’un Grand plan gazier permettant de repositionner le Ghana dans le secteur des hydrocarbures.

Ce plan sera adopté avant la fin de l’année, pour planifier les domaines d’utilisation prioritaires, les mécanismes tarifaires, les options de développement spatial pour les infrastructures gazières, et formulera des propositions pour les réformes réglementaires institutionnelles.

Cependant,  Emmanuel Armah-Kofi Buah a assuré, lors du 7ème Sommet ghanéen sur le pétrole, le gaz et l’énergie, que la priorité était d’utiliser le gaz dans les centrales énergétiques.

Le Ghana produit plus de 2,5 millions de mètres cube de gaz par jour sur le gisement de Jubilee, et compte tripler ce volume dans les quatre prochaines années avec la mise en service d’autres gisements.

« Nos secteurs pétrolier, gazier et énergétique sont reconnus depuis longtemps comme des catalyseurs essentiels pour une accession rapide du Ghana au rang de pays à revenu intermédiaire. C’est dans cette perspective que le ministère du Pétrole applique un ensemble d’objectifs politiques visant à renforcer les liens entre les secteurs pétrolier et gazier« , a expliqué le ministre.

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