mardi, mars 19

Hausse des prêts bancaires

Le montant des prêts accordés par les banques a augmenté en novembre, après s’être effondré en octobre, ce qui montre que la stabilisation de l’économie du pays.

Les banques ont accordé en novembre pour 794,6 milliards de yuans (108,1 milliards d’euros) de prêts contre 651,3 milliards de yuans en octobre, a indiqué ce mercredi la banque centrale chinoise (PBOC).

Liu Dongliang, analyste de China Merchants Bank, a expliqué à l’Agence France Presse que le montant des prêts en novembre est « en phase avec les récentes données macroéconomiques montrant que la demande dans l’économie réelle s’est redressée dans une certaine mesure ».

L’agrégat, « social financing« , qui est mesure plus large du crédit incluant les financements disponibles en dehors des banques via divers mécanismes, a nettement progressé en novembre à 1’740 milliards de yuans (1’589 milliards d’euros) contre 896 milliards (819 milliards €) en octobre, selon la PBOC.

Les banques chinoises devraient établir un record cette année, car les analystes interrogés par l’agence Reuters projetaient un montant de 720 milliards de yuans après 651,3 milliards en octobre.

Or le gouvernement tente de relancer son activité à l’aide de crédit à des taux préférentiels, faisant croitre la dette des ménages, des entreprises et de l’Etat. Or la dette du pays dépasse déjà les 250% du produit intérieur brut contre 150% fin 2006.

Un taux qui pourrait entraîner une crise financière ou un vif ralentissement de la croissance, d’après certains experts. En effet, entre janvier et novembre, les nouveaux crédits bancaires ont atteint 11’600 milliards de yuans (1’580 milliards d’euros), selon des calculs de Reuters à partir de données de la Banque populaire de Chine (BPC).

Cependant, cette hausse de novembre serait saisonnière, car la croissance annuelle de l’encours des crédits était e 13,1%, comme en octobre.

« Les prêts aux entreprises n’ont que faiblement augmenté en novembre, de 165,6 milliards de yuans, ce qui atteste à la fois d’une moindre demande de leur part et d’un crédit bancaire qui privilégie les ménages, les créances immobilières étant généralement considérées comme des actifs de meilleure qualité », a expliqué Yang Zhao, économiste de Nomura, à Reuters.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *