vendredi, avril 19

Hong Kong. Manifestation de soutien aux policiers condamnés

Mercredi 22 février, des centaines de policiers, de familles de policiers et de retraités se sont rassemblés pour soutenir les 7 policiers emprisonnés pour coups et blessures sur un limitant pro-démocrate, en octobre 2014.

Les sept agents ont été condamnés à deux ans de pression pour avoir battu le militant pro-démocratique Ken Tsang Kin-chiu en octobre 2014, lors du mouvement Occupy.

2 ans de prisons pour les policiers violents

D’après les organisateurs, près de  33 000 officiers et retraités ont participé au rassemblement massif devant le Club de sports et de loisirs de la police dans la rue Boundary à Kowloon.

Certains participants étaient vêtus de vêtements blancs, en signe de soutien et pour marquer l’innocence des policiers. Les manifestants ont également crié « Combattez pour la justice ».

Interrogé par la chaîne télévisée RTHK, Chan Cho Kwong, président de l’Association des policiers juniors d’Hong Kong, a indiqué que « la police de Hong Kong doit défendre sa dignité » ajoutant que son organisation et lui-même allaient aider les sept agents à faire appel de leur condamnation.

Ce dernier veut que le mépris envers la police soit punissable par la loi. D’ailleurs plusieurs associations ont prévu de faire pression sur le gouvernement pour que les actes et insultes contre les policiers soient interdits.

« Beaucoup de gens pensent que la police est professionnelle et devrait tolérer ces insultes délibérées. Mais nous avons des vues différentes, nous pensons que certaines insultes délibérées ne devrait pas être toléré, qui porte atteinte à l’ordre public », a-t-il expliqué au South China Morning Post.

Sur scène, l’un des intervenants a déclaré que la police de Hong Kong « travaillait sous haute pression », en raison des mouvements de contestation et à des insultes quotidiennes. Un stress reconnu par le juge David Dufton, qui a condamné les policiers. Ce dernier a noté qu’ils avaient travaillé sous « un stress immense », mais qu’il n’y avait « aucune justification » pour leurs actions.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *