jeudi, avril 18

Huawei a livré 400.000 antennes 5G dans le monde

Le géant chinois des télécoms Huawei a annoncé le 16 octobre avoir passé la barre des 400.000 antennes 5G, la cinquième génération de téléphonie mobile, dans le monde auprès de 56 opérateurs, qui déploient un nouveau réseau mobile.

Huawei innove pour contourner les mesures du président américain Donald Trump. L’équipementier basé à Shenzhen a confirmé avoir signé une soixantaine de contrats, dont plus de la moitié avec des opérateurs européens.

Parmi eux, une quarantaine ont d’ores et déjà commencé à commercialiser la nouvelle technologie mobile. De leurs côtés, ses concurrents, le Suédois Ericsson a annoncé début octobre avoir pour l’heure signé 47 contrats avec des opérateurs pour des équipements 5G. Le troisième équipementier, le Finlandais Nokia, a annoncé la signature de 42 contrats début juin.

Hauwei s’attend par ailleurs à une accélération des volumes vendus avec, en particulier, le déploiement massif de la 5G prévu en Chine. Le pays prévoit la couverture des 50 principales agglomérations avant la fin de l’année 2019 et une couverture des 350 plus grandes villes avant fin 2020.

Cela représenterait pour le pays un total de 600.000 à 800.000 antennes dédiées à installer, selon Huawei. Ce marché se partagera avec ses concurrents puisque les deux équipementiers européens ont signé des contrats avec les opérateurs China Mobile et China Unicom.

Le géant chinois des télécoms a publié ce 16 octobre un chiffre d’affaires en hausse de 24,4% sur les neuf premiers mois de l’année, à 610,8 milliards de yuans (77,9 milliards d’euros), et en dépit des efforts du gouvernement américain pour tenter d’affaiblir sa position sur la 5G.

Huawei a été pointé du doigt par l’administration de Donald Trump qui soupçonne l’entreprise d’espionnage potentiel pour le compte de Beijing, dans un contexte de guerre commerciale et de rivalité technologique avec le géant asiatique.

L’entreprise dément fermement mais, du fait de son placement sur liste noire aux Etats-Unis, les sociétés américaines de services et de composants ont désormais interdiction de commercer avec lui.