jeudi, avril 25

Human Rights Watch interdit à Hong Kong, Beijing confirme

Les autorités de Hong Kong ont refusé à Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch, l’autorisation d’entrer sur le territoire, en raison du soutien de son organisation aux manifestants du territoire autonome.

Ce dernier avait prévu de présenter officiellement le Rapport mondial 2020 de l’organisation, d’après l’organisation américaine Human Rights Watch. Kenneth Roth a exliqué que espérer «mettre en lumière la façon dont Pékin intensifie son offensive contre les efforts internationaux visant à protéger les droits humains», ajoutant que «le refus de me laisser entrer à Hong Kong illustre ce problème de manière frappante».

Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Geng Shuang, a confirmé que le gouvernement avait interdit à Kenneth Roth, directeur exécutif de Human Rights Watch (HRW), d’entrer à Hong Kong.

Ce dernier a indiqué que « le gouvernement central chinois et le gouvernement de la RAS de Hong Kong ont toujours traité des affaires liées à l’entrée et à la sortie de la frontière conformément à la loi et la Chine a le droit souverain d’accorder ou de refuser l’entrée à une personne ».

Ce denrier a souligné qu’un « grand nombre de faits et de preuves montrent que certaines ONG ont soutenu des éléments anti-Chine à Hong Kong à travers divers moyens, les ont encouragés à commettre des actes criminels violents extrêmes et ont incité les activités séparatistes pour « l’indépendance de Hong Kong ».

Geng Shuang a assuré que ces ONG étaient en grande partie responsables du chaos à Hong Kong, et « doivent être sanctionnées et payer le prix de ce qu’elles ont fait ». Il a rappelé que la Chine avait le droit de refuser ou d’autoriser les entrées individuelles dans le pays.

Le directeur de HRW, Kenneth Roth, devait y dévoiler le rapport mondial 2020 sur les droits humains, le 15 janvier. L’essai introductif du rapport « met en lumière l’offensive de plus en plus intense menée par le gouvernement chinois contre le système international de défense des droits humains », a écrit l’ONG sur son site.

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