jeudi, avril 18

Il est « beaucoup trop tôt » pour prédire une fin de l’épidémie

Michael Ryan, chef du département des urgences sanitaires de l’OMS, a indiqué qu’il est encore « beaucoup trop tôt » pour prédire une fin de l’épidémie provoquée par un nouveau coronavirus apparu en Chine.

Ce dernier a dit penser « qu’il est aujourd’hui beaucoup trop tôt pour tenter de prédire le commencement, le milieu ou la fin de cette épidémie ».

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus

En effet, le patron de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que « le nombre de nouveaux cas rapportés en Chine (s’était) stabilisé durant la dernière semaine », mais que « cela devait être interprété avec une extrême prudence ».

« Cette épidémie peut aller dans n’importe quelle direction », a assuré le Dr Tedros.

Le président Xi Jinping a salué « l’évolution positive » de l’épidémie, car le nombre de nouveaux cas diminue depuis trois jours, malgré un bilan qui dépasse désormais les 1 300 morts. Il a toutefois appelé à ne « pas relâcher » la garde dans cette « grande guerre ».

L’OMS a organisé les 11 et 12 février à son siège à Genève une conférence réunissant plusieurs centaines de spécialistes en épidémiologie du monde entier pour passer en revue les moyens de combattre la maladie, dénommée Covid-19.

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Michael Ryan a indiqué que des recherches conduites par l’agence spécialisée des Nations Unies avaient permis de remonter les sources de transmission dans pratiquement la totalité de 441 cas enregistrés hors de Chine, à seulement huit exceptions.

« Au niveau mondial, nous avons une bonne vision du virus », a-t-il indiqué. Quatre projets de vaccins potentiels, financés par le CEPI, la Coalition pour les innovations en préparation aux épidémies, ont été examinés.

« Je pense que nous allons trouver un vaccin. Cela va prendre du temps. Un vaccin ne se trouve pas du jour au lendemain », a déclaré Soumya Swaminathan, une haute responsable scientifique de l’OMS.

« Quatre vaccins font actuellement l’objet d’un financement pour les phases initiales, le développement pré-clinique », a-t-telle dit à la presse.

Cette dernière a indiqué qu’un premier vaccin pourrait faire l’objet de tests sur l’homme en avril. Celui-ci est élaboré par une société basée aux Etats-Unis, Moderna Therapeutics, en collaboration avec les National Institutes of Health (NIH) américains.

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