jeudi, mars 28

« Il n’y a pas eu et il n’y a pas de travail forcé dans la production de coton au Xinjiang »

« Il n’y a pas eu et il n’y a pas de travail forcé dans la production de coton au Xinjiang », a déclaré Li Xuejun, un haut législateur régional, lors d’un événement conjoint de promotion vidéo pour le Xinjiang avec l’ambassade de Chine au Royaume-Uni.

Ce dernier, qui est directeur adjoint du Comité permanent de l’Assemblée populaire de la région autonome ouïghoure du Xinjiang, dans le nord-ouest de la Chine, a déclaré que « la production de coton au Xinjiang avait déjà atteint un haut degré de mécanisation ».

Selon les statistiques publiées par le département local de l’agriculture, le taux de récolte mécanique du coton au Xinjiang a en effet atteint 69,83% en 2020, et 95% du coton dans le nord du Xinjiang a été ramassé par des machines. « Par conséquent, l’affirmation selon laquelle 70% du coton du Xinjiang est récolté manuellement va à l’encontre des faits », a assuré le Quotidien du Peuple.

La cueillette du coton n’emploie pas un grand nombre de travailleurs pour la cueillette du coton, même pendant la haute saison. Li Xuejun a également souligné que « les entreprises de coton du Xinjiang étaient légalement enregistrées et fonctionnaient conformément aux lois et règlements ».

« Les droits des travailleurs à la rémunération, au repos, à la culture, au bien-être et autres sont pleinement garantis », a-t-il expliqué.

D’ailleurs, le bureau de la Better Cotton Initiative (BCI) à Shanghai a déclaré n’avoir jamais constaté de cas lié au « travail forcé » dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang, en Chine.

Depuis 2012, l’équipe de la BCI en Chine a strictement respecté les principes d’audit, a effectué des audits de crédibilité par une seconde partie et des vérifications par une tierce partie sur le site de son projet au Xinjiang et « n’a jamais constaté un seul incident lié au travail forcé », a indiqué le bureau à Shanghai de cette organisation basée en Suisse dans son dernier communiqué de presse.

« L’équipe chinoise de la BCI continuera à maintenir la communication avec ses partenaires de coopération au Xinjiang pour assurer conjointement le développement durable de la chaîne d’approvisionnement », a souligné le bureau du BCI.

 

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