samedi, avril 20

Incendie dans un gratte-ciel à Changsha

Un incendie s’est déclaré le 6 janvier pour une raison encore inconnue dans un gratte-ciel de la grande ville de Changsha au centre de la Chine, selon la télévision publique CCTV.

Les flammes ont ravagé un gratte-ciel de 218 mètres de haut à Changsha, ville peuplée de 10 millions d’habitants et capitale de la province du Hunan, qui n’a fait aucune victime selon un premier bilan établi par les pompiers.

Le feu a touché le bâtiment de l’opérateur téléphonique China Telecom à Changsha. Les images diffusées par la télévision publique CCTV montraient d’immenses et puissantes flammes orange détruisant un côté du bâtiment de 42 niveaux en surface.

Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux, l’Agence France Presse a dit voir une fumée noire extrêmement dense s’échapper de l’immeuble et des passants s’enfuir afin d’éviter d’être touchés par des débris incandescents tombés du ciel.

« Selon une enquête préliminaire », l’incendie « se serait déclaré sur un mur extérieur du bâtiment », ont indiqué les pompiers de la province sur le réseau social Weibo.

« Le feu a été éteint et aucune victime n’a été trouvée », ont-ils souligné, disant avoir reçu le premier appel au secours à 15H48 (07H48 GMT).

« L’incendie a été éteint vers 16H30 » et « les communications (téléphoniques) n’ont pas été interrompues », a précisé China Telecom dans un message publié sur Weibo, confirmant l’absence de victime pour le moment.

La construction du gratte-ciel avait été achevée en l’an 2000, selon CCTV. Pour l’AFP, la modernité de l’immeuble est l’une des raisons pour lesquelles il n’y a pas de victime, et des exercices anti-incendie sont régulièrement pratiqués dans les bâtiments des grandes villes.

Des incendies mortels surviennent assez régulièrement en Chine, où l’application parfois laxiste des consignes de sécurité et les constructions illégales compliquent l’évacuation des gens dans un bâtiment en feu.

En juin 2021, dans la province du Henan (centre), l’incendie d’une école d’arts martiaux avait fait 18 morts, pour la plupart des élèves âgés de sept à 16 ans. Les médias avaient indiqué que le bâtiment abritant l’école n’avait pas passé les contrôles de sécurité obligatoires. L’événement avait provoqué un tollé en ligne et une mobilisation sur les réseaux sociaux pour de meilleures normes anti-incendie.

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