Israël a rejeté la proposition d’un conglomérat basé à Hong Kong de construire la plus grande usine de dessalement du pays. Le pays se plie à la pression américaine pour limiter les investissements chinois dans des secteurs sensibles de l’économie, a rapporté le Financial Times.
Le projet Sorek 2 de 1,5 milliard de dollars (1,35 mds€), qui pourrait fournir plus d’un tiers de l’eau israélienne, sera construit par un consortium dirigé par la société locale IDE Technologies et financé par la banque israélienne Leumi et deux prêteurs européens, a annoncé mardi le gouvernement. offre de CK Hutchison Holdings, contrôlée par le milliardaire de Hong Kong Li Ka-shing.
La décision est intervenue quelques jours après que Mike Pompeo, secrétaire d’État américain, a fait part de l’opposition de Washington à toute implication chinoise dans la construction de l’usine, lors d’un voyage éclair en Israël ce mois-ci, ont déclaré deux responsables israéliens.
L’administration Trump a fait pression sur Israël pour bloquer les investissements chinois dans les start-ups à double usage après qu’Israël a autorisé une société basée à Shanghai à exploiter un port à Haïfa et les groupes d’équipements de télécommunications Huawei et ZTE ont exprimé leur intérêt pour une expansion dans le pays.
