jeudi, mars 28

La Chine, au coeur des échanges entre l’UE et les USA

L’Union européenne (UE) et les Etats-Unis devraient s’engager à tourner la page des différends commerciaux transatlantiques et s’apprêtent à réclamer une nouvelle étude « transparente » sur les origines de la pandémie de COVID-19, selon un projet de déclaration finale préparé en vue de leur sommet à Bruxelles.

Selon l’agence de presse Reuters, le texte de sept pages, va être débattu le 15 juin par les ambassadeurs des Vingt-Sept auprès de l’UE. Le document lu par Reuters cherche à illustrer la concrétisation de la « nouvelle aube » saluée par la présidente de la Commission européenne​, Ursula von der Leyen, lorsque Joe Biden a succédé à Donald Trump à la Maison blanche.

« Pour restaurer la confiance, nous devons avoir une désescalade et résoudre les conflits commerciaux entre l’UE et les Etats-Unis », a déclaré Valdis Dombrovskis, commissaire à l’Économie et au Commerce et vice-président de la Commission européenne, devant le Parlement européen.

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Contrairement de son prédécesseur, Donald Trump, dont le mandat a été marqué par des tensions commerciales transatlantiques et un désengagement des institutions multilatérales, Joe Biden considère l’UE comme un allié dans la promotion du libre-échange, la lutte contre le réchauffement climatique et les tentatives de mettre fin à la pandémie de COVID-19.

Joe Biden tient aussi à s’allier les pays de l’UE pour contrer la Chine. En effet, lors du sommet de Bruxelles, européens et américains devraient s’entendre pour coopérer face aux ambitions économiques, politiques et militaires de la Chine.

« Nous prévoyons une coopération et des échanges rapprochés sur toute une série de dossiers dans le cadre de nos approches respectives mais comparables et multiformes à l’égard de la Chine, qui compte des éléments de coopération, de concurrence et d’antagonisme systémique », a pu lire Reuters dans le projet de communiqué.

Joe Biden et les dirigeants des institutions européennes vont également demander une nouvelle enquête sur l’origine de la pandémie de COVID-19, apparue en Chine fin 2019.

« Nous réclamons des progrès pour une étude transparente, fondée sur les preuves (…) et libre de toute interférence sur les origines du COVID-19 », selon le texte, qui inclut également un engagement à viser la vaccination des deux tiers de la population mondiale d’ici à la fin 2022.

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