mercredi, avril 24

La Chine conteste les rumeurs sur son mode de transplantation

Des experts ont de nouveau réfuté les rumeurs attestant que le gouvernement organisait un trafic d’organe, via notamment des prisonniers politique.

D’après Huang Jiefu, le directeur du Comité national pour le don et la greffe d’organes, 17 085 personnes ont volontairement donné leurs organes après leur mort, et plus de 48 000 organes ont été transplantés dans le pays entre janvier 2010 et avril 2018.

Ce dernier a récusé les données publiées dans les médias, attestant que la Chine «a un volume annuel de transplantation d’organes allant de 60 000 à 100 000» et «prélève des organes sur les adeptes du Falun Gong».

«Ces chiffres contredisent fortement ces rumeurs infondées», a déclaré Huang Jiefu, lors d’une conférence de presse à Genève, en marge de la 71ème Assemblée mondiale de la santé organisée par l’OMS, intitulée «Vers un accès universel à des transplantations d’organes fiables».

Le gouvernement chinois a assuré avoir prit plusieurs réformes, telles que l’interdiction d’utiliser des organes prélevés sur les prisonniers exécutés et le «tourisme de transplantation». Il a assuré avoir mit en place un système national d’attribution et de surveillance des dons et des transplantations d’organes. Ce système utilise les méga-données pour assurer la traçabilité et l’impartialité de l’attribution des organes.

Pour Philip O’Connell, le directeur du Centre de recherche sur les transplantations et le rein à l’Institut Westmead pour la recherche médicale en Australie, «l’une des raisons pour lesquelles certaines personnes ont cru à ces rumeurs en premier lieu a été le manque de connaissance».

D’après Le Quotidien du peuple, l’Organisation Mondiale de la Santé a salué «le modèle chinois» et «les expériences chinoises» dans le domaine des transplantations d’organes humains.

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