samedi, avril 20

La Chine dénonce les demandes de compensation

D’après Radio Chine Internationale, des pays occidentaux demandent une compensation à la Chine dans un rapport rédigé par un think tank britannique.

Le rapport publié par le Henry Jackson Society, un groupe de réflexion néoconservateur basé à Londres, accuse la Chine d’avoir «dissimulé des informations sur l’épidémie» et d’avoir «violé le Règlement sanitaire international de l’OMS».

Selon les auteurs du rapports appellent la communauté internationale à mener une enquête et demander une compensation à la Chine. En effet, ces derniers affirment que « la prise en charge précoce de la maladie par le gouvernement chinois et le fait de ne pas communiquer correctement des informations à l’OMS ont enfreint les articles 6 et 7 du Règlement sanitaire international (RSI), un traité dont la Chine est signataire et légalement tenue de le respecter ».

Ces néoconservateurs seraient en train de préparer des demandes de réparations, du type de celles déposées dans un contexte de guerre, cherchant ainsi à exiger de à Beijing un montant de 351 milliards de livres Sterling, soit 449 milliards de dollars américains.

Ce rapport jugé « nauséabond sentant la politique de la canonnière » a commenté RCI, ajoutant que « c’est au prix d’énormes sacrifices que la Chine a construit la première ligne de défense pour prévenir et contrôler des épidémies mondiales. Une stratégie qui lui a permis de gagner un temps précieux pour le reste du monde. La Chine communique régulièrement les informations sur l’épidémie et n’hésite pas à partager son expérience en matière de prévention, de contrôle et de traitement du COVID-19 avec l’OMS et les pays étrangers. Une volonté qui a été reconnue et saluée par la communauté internationale. La prétendue «demande de compensation» est non fondée et se révèle comme un acte honteux« .

Pour Kerry Brown, directeur de China Research Institute du King’s College de Londres, le Henry Jackson Society est «une organisation de droite bien connue et particulièrement désireuse d’attaquer». D’ailleurs, selon lui, « ces chercheurs de droite trouvent des échos chez des politiciens en Grande-Bretagne, qui cherchent un bouc émissaire pour leur incompétence ».

De son côté, Adriel Kasonta, analyste et commentateur des affaires étrangères basé à Londres, a expliqué qu' »il est de mon devoir, non seulement envers l’éthique de la politique étrangère de ce pays, mais également envers le Royaume-Uni, (étant le fils d’un citoyen tanzanien, dont la famille a toujours été liée à la Couronne et au bien-être du Commonwealth), de comprendre pourquoi la Henry Jackson Society a publié ce rapport hostile ».

Le fondateur d’AK Consultancy et ancien président du plan ancien think tank le Comité des affaires internationales de Bow Group, reprend les termes d’un ancien membre fondateur de la Henry Jackson Society, dans son article publié dans « Strategic Culture ».

Matthew Jamison écrit que « la Henry Jackson Society organise depuis un certain temps des événements à la Chambre des communes et publie des documents politiques propageant le sectarisme anti-chinois le plus grossier, le plus primitif et le plus stupide ».

Il indiqué également que « la Henry Jackson Society est dépourvue de spécialistes de la Chine et de l’Asie et n’a aucune expérience et expertise dans le domaine de la Chine et de l’Asie en général », rappelant que la Société a été dénoncée pour avoir été payée par le gouvernement japonais pour mener une campagne de diffamation contre la Chine.

Pour Adriel Kasonta, il est clair qu’« en abandonnant l’Europe et la Chine, nous ne serons plus qu’un état vassal de l’Amérique anti-chinoise et du président Donald Trump ».

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