mercredi, avril 24

La Chine et la Russie vont construire une station lunaire

L’agence spatiale russe Roscosmos coopérera avec les experts chinois sur une station scientifique lunaire, le chef du gouvernement russe a signé un arrêté à ce sujet, selon le site officiel des informations juridiques russes.

Le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a chargé le groupe public russe pour les activités spatiales, Roscosmos, de signer un mémorandum de compréhension mutuelle avec la Chine sur la création d’une station scientifique lunaire.

«Charger l’entreprise d’État pour les activités spatiales Roscosmos de signer ledit mémorandum au nom du gouvernement russe, en autorisant d’y apporter des modifications qui n’ont pas de caractère de principe», a indiqué le document du groupe public.

Le gouvernement russe a ainsi accepté la proposition de Roscosmos approuvée par les ministères des Affaires étrangères, de la Justice, d’autres établissements russes concernés, ainsi que par les autorités chinoises.

Roscosmos et l’Administration spatiale nationale chinoise (CNSA) ont signé un programme de coopération spatiale pour 2018-2022 en novembre 2017. Ce document porte sur l’exploration de la Lune et de l’espace lointain, la collaboration dans les technologies spatiales, la création et l’utilisation des satellites, la télédétection terrestre et d’autres domaines.

En juillet 2020, le directeur général de Roscosmos, Dmitri Rogozine, a annoncé avoir mené des discussions sur la création d’une base lunaire avec ses confrères chinois. En décembre, il a affirmé que la Chine avait proposé durant l’été d’inviter l’Europe à se joindre au projet d’exploration de la Lune.

La NASA a annoncé le 10 février que l’assemblage de la station spatiale lunaire américaine Gateway commencerait à proximité de la Lune en mai 2024 au plus tôt.

La Russie n’a pas l’intention de prendre part à ce projet où les participants n’ont pas de droits égaux, selon M.Rogozine. Le média russe Sputnik a appris fin janvier d’une source au sein de l’industrie spatiale que les spécialistes russes auraient été exclus d’un groupe d’experts chargé d’évaluer les perspectives du projet Gateway.

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