jeudi, avril 25

La Chine fait des progrès notables dans la protection des reliques culturelles

Selon un rapport soumis pour délibération à la session du Comité permanent de l’Assemblée populaire nationale, la Chine a enregistré «des progrès notables dans les domaines des fouilles, de l’utilisation et de la protection des vestiges culturels» depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois en 2012.

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La Chine possède 766 700 reliques culturelles immobilières, 108 millions de pièces (ou ensembles) de reliques culturelles mobiles appartenant à l’État et 56 sites du patrimoine mondial de l’UNESCO, tels que «Quanzhou : Centre commercial du monde à Song-Yuan en Chine», a précisé le rapport du Conseil des affaires.

Ce rapport a été présenté par le vice-ministre de la Culture et du Tourisme Li Qun, qui est également à la tête de l’Administration nationale du patrimoine culturel.

La Chine a renforcé les travaux archéologiques en approuvant la mise en œuvre de plus de 7 000 projets de fouilles archéologiques, obtenant des résultats importants, a encore indiqué le rapport.

De même des progrès constants ont été réalisés en archéologie sous-marine, a souligné le rapport du gouvernement chinois. Par exemple, plus de 180 000 pièces (ensembles) de reliques culturelles ont été exhumées du Nanhai (mer de Chine méridionale) n°1, un cargo datant de la dynastie des Song (960-1279) récupéré en mer de Chine méridionale en 2007.

Enfin, le rapport a indiqué que le gouvernement central a affecté un total de 57 milliards de yuans (environ 7,9 milliards d’euros) pour la protection des reliques culturelles depuis 2012, ajoutant qu’une moyenne de plus d’un milliard de yuans (130 M€) a été dépensée pour assurer la sécurité des reliques culturelles chaque année.

D’ailleurs en avril 2021, la Chine a demandé aux autorités locales du patrimoine culturel de mieux réglementer la protection des reliques culturelles en conformité avec la loi.

Selon l’Administration nationale du patrimoine culturel, la rénovation, l’entretien ou la délocalisation des reliques culturelles fixes ne doivent pas changer leur statut original.

Une circulaire conjointement publiée par l’administration et le ministère de la Culture et du Tourisme explique qu’en cas de destruction du patrimoine culturel fixe, «le travail de protection doit se concentrer sur les ruines et la reconstruction ne sera pas autorisée sans approbation».

Les départements de niveau provincial doivent effectuer des contrôles et adopter des mesures afin de mettre un terme à la contrefaçon de reliques culturelles, qui déforme l’histoire ou induit le public en erreur, d’après la circulaire.

Musée du Sanxingdui

L’une des plus importantes découverte de Chine a été faite en mars 2021. Des archéologues chinois ont annoncé des découvertes majeures sur le site légendaire des Ruines de Sanxingdui dans le sud-ouest de la Chine, qui apportent une perspective inédite sur les origines culturelles de la nation chinoise.

Les archéologues ont trouvé six nouveaux puits sacrificiels et exhumé plus de 500 pièces vieilles d’environ 3 000 ans, selon l’annonce faite par l’Administration du patrimoine culturel national (APCN) à Chengdu, capitale provinciale.

D’une superficie allant de 3,5 à 19 mètres carrés, ces six puits sacrificiels découverts entre novembre 2019 et mai 2020 sont de forme rectangulaire, a expliqué l’APCN.

«Ensemble, ces pièces forment une zone dans laquelle les peuples de l’ancienne civilisation Shu offraient des sacrifices au ciel, à la Terre et aux ancêtres, et priaient pour la prospérité et la paix», selon Tang Fei, responsable de l’équipe d’exhumation de Sanxingdui et responsable de l’Institut provincial des reliques culturelles et d’archéologie de Sichuan.

Ces découvertes ont révélé le caractère unique de la civilisation Shu et la diversité de la civilisation chinoise, a déclaré Ran Honglin, chercheur à l’Istitut.

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