jeudi, avril 25

La Chine n’est pas une menace pour les élections, selon Adam Schiff

Un haut dirigeant américain a dénoncé les propos du Procureur général, assurant que la Chine représentait une plus grande menace pour les élections américaines que la Russie.

Le président démocrate de la commission du renseignement de la Chambre des représentants, Adam Schiff, a accusé le procureur général des États-Unis, William Barr, d’avoir menti en affirmant que la Chine représentait une plus grande menace pour les élections américaines de novembre que la Russie.

« Ce n’est qu’une fausse déclaration du procureur général », a déclaré Adam Schiff à CNN. «Ce que Will Barr vient de faire dans cette déclaration, c’est tout simplement induire le peuple américain en erreur», a indiqué ce dernier.

William Barr, nommé procureur général par le président Donald Trump en 2019, a déclaré le 2 septembre à CNN que la Chine était plus une menace que la Russie en ce qui concerne l’ingérence présumée dans les élections américaines. «J’ai vu l’intelligence. C’est ce que j’ai conclu», a-t-il déclaré, sans donner plus de détails.

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Les propos du procureur général ont été étayé par le conseiller à la sécurité nationale de Trump, Robert O’Brien, qui a fait un commentaire similaire, sans fournir de détails.

Lorsque l’agence de presse Reuters a demandé à Adam Schiff si William Barr mentait, il a répondu que «c’est essentiellement ce qu’il fait. Et j’hésite à dire ça, mais c’est la réalité. Apparemment, Will Barr est prêt à faire ou à dire n’importe quoi pour aider Donald Trump».

Le rival de Donald Trump aux élections du 3 novembre, l’ancien vice-président Joe Biden, a déclaré le 4 septembre qu’il n’était pas d’accord que la Chine était la plus grande menace pour les élections, et qu’une telle évaluation n’était pas cohérente avec les briefings de renseignement qu’il avait reçus.

Le président-candidat Donald Trump, qui a longtemps vanté les liens amicaux avec le président chinois Xi Jinping alors qu’il cherchait à tenir les promesses des accords commerciaux, a radicalement durcit sa politique envers la Chine. Faisant même de l’Empire du milieu un élément clé de sa campagne de réélection, tout en accusant Joe Biden d’être trop doux envers la Chine.

Pour le principal responsable du contre-espionnage américain, William Evanina, la Russie, la Chine et l’Iran devraient interférer dans les élections. Il a déclaré que son agence avait estimé que la Chine préférerait que Donald Trump ne soit pas réélu.

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