vendredi, mars 29

La Chine ouvre sa première usine d’hélium

Le gouvernement chinois a ouvert sa propose usine d’hélium, afin de réduire sa dépendance aux importations américaines.

Exemple d’une usine d’hélium, en France

La Chine fait un pas de plus vers la réduction de sa dépendance à l’hélium importé qu’elle utilise pour fabriquer des produits de haute technologie.

Selon des scientifiques travaillant dans une nouvelle installation dans le nord-ouest du pays, la Chine va tenter de produire l’hélium dont elle a besoin pour pomper du carburant pour son énorme fusée Long March-5, pour protéger le métal pendant le soudage, pour produire de la lumière laser ou pour créer l’environnement ultra-propre nécessaire à la fabrication de puces informatiques.

Presque tout l’hélium utilisé en Chine vient donc d’ailleurs, et principalement des États-Unis ou des installations appartenant aux États-Unis dans d’autres pays. La nouvelle usine, qui a commencé ses activités le 21 juillet, pourrait être sur le point de changer cela.

Situé au sein d’une usine de traitement de gaz naturel dans le comté de Yanchi, Ningxia, il s’agit de la première installation en Chine capable de produire de l’hélium à une échelle commerciale, selon un communiqué de l’Académie chinoise des sciences, qui l’a conçue et construite.

Les scientifiques, travaillant sur le projet, s’attendent à ce que la production annuelle atteigne 20 tonnes, sous forme d’hélium liquide. Ce n’est pas grand-chose par rapport à la quantité massive que la Chine utilise chaque année – plus de 4300 tonnes – mais le coût de l’usine était faible, de 30 à 50 millions de RMB (4,3 à 7,1 millions de dollars).

Ainsi, des centaines d’installations similaires pourraient potentiellement être construites en Chine, mettant l’autosuffisance du pays à portée de main.

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