jeudi, mars 28

La Chine place le premier satellite 6G en orbite

Un an après le déploiement de la 5G dans le pays, la Chine vient d’annoncer avoir déployé un satellite 6G en orbite autour de la Terre.

La technologie 6G devrait être 100 fois plus rapide que la 5G. Le 6 novembre, la Chine a envoyé un satellite de nouvelle génération dans l’espace, afin d’étudier les échanges de données à l’aide de réseau dont la fréquence atteint le térahertz, dans un milieu spatial.

Le satellite 6G a été développé par l’Université des sciences et technologies électroniques de Chine (UESTC), et de deux entreprises chinoises. Ce satellite compatible 6G a été lancé dans l’espace aux côtés de 12 autres satellites qui ont tous embarqué à bord de la fusée Long March 6 dont le décollage a eu lieu depuis la base spatiale de Taiyuan.

Avec ce lancement, la Chine espère étudier le comportement de la technologie 6G depuis l’espace. Cette première expérimentation vise à tester la communication entre un satellite et le sol terrestre.

Il s’agit d’un moyen de réduire le temps de transmission entre l’espace et la Terre mais aussi d’améliorer la couverture Internet sur notre planète, notamment dans les zones blanches.

Le satellite doit également permettre de surveiller et de détecter les catastrophes naturelles dont les incendies de forêt, mais il sera aussi utile pour superviser les ressources forestières, surveiller la conservation de l’eau.

Au-delà d’un débit plus rapide, la 6G pourrait permettre d’accéder à des technologies jusqu’alors très peu développées, comme l’affichage d’hologrammes volumétriques réels.

Certains scientifiques craignent que cette nouvelle infrastructure 6G nuisent aux instruments astronomiques déjà en place, ou qu’ils ne soient trop coûteux ou peu sûrs.

Wang Ruidan, directeur adjoint du Centre national des infrastructures scientifiques et technologiques, a déclaré lors d’un forum à Pékin dédié à la recherche scientifique numérisée que : «le partage, l’analyse et la gestion des données sont essentiels pour l’innovation scientifique et technologique à l’ère du big data».

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