mercredi, avril 24

La Chine souhaite participer au développement du transport fluvial au Congo

L’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, s’est entretenu le 20 janvier à Brazzaville avec le ministre de l’Economie fluviale et des Voies navigables, Guy Georges Mbacka.

Les deux hommes ont échangé sur la possibilité d’étendre la coopération entre la Chine et la République du Congo dans le domaine des transports fluviaux, avec un accès particulier sur le développement du fleuve Congo et le tourisme, selon l’agence d’information d’Afrique centrale.

« Nous avons discuté de la possibilité d’ouvrir un champ de coopération entre la Chine et le Congo dans l’usage du développement du fleuve Congo. Il s’agit, par exemple, du transport fluvial, du tourisme au bord du fleuve et du développement social comme la santé de la population des départements ou localités situées au bord du fleuve », a expliqué le diplomate chinois à la presse.

Situé en Afrique centrale, le fleuve Congo possède de nombreuses ressources. Il est classé comme le deuxième plus puissant au monde après l’Amazonie en Amérique latine. Le développement de ce fleuve contribuera au développement socio-économique du Congo-Brazzaville, mais aussi à celui des pays voisins comme la République démocratique du Congo, la Centrafrique et le Cameroun.

Le diplomate chinois a indiqué que son pays était « en train d’entreprendre avec tous ses amis l’Initiative la Ceinture et la Route (ICR). C’est une vaste politique visant, entre autres, à la construction d’infrastructures, de transports. C’est aussi l’une des priorités de notre coopération ».

Selon lui, la Chine est un partenaire stratégique global du Congo dans tous les domaines. « Avant la covid-19, il y avait des entreprises chinoises qui étaient venues au Congo pour échanger avec leurs partenaires congolais sur une éventuelle exploitation ou un éventuel développement autour du fleuve Congo », a indiqué Ma Fulin, précisant qu’il s’agit d’un programme énorme et à long terme.

L’ambassadeur de Chine a souligné la nécessité, pour les deux pays, « de murir la réflexion sur la possibilité de mener ensemble des études, au regard de la multiplicité des projets y relatifs », selon l’agence d’information.

« Ce n’est pas une seule action, c’est un programme formidable mais il faut encore le concrétiser. La Chine est en train d’entreprendre avec tous ses amis l’initiative de la Ceinture de la route. C’est une vaste politique visant, entre autres, la construction des infrastructures, des transports. La connectivité de tout genre est concernée dans cette initiative. C’est aussi l’une des priorités de notre coopération », a conclu Ma Fulin.

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