vendredi, mars 29

La coopération sino-africaine, un modèle pour le partenariat Sud-Sud

Après le sommet de Johannesburg du Forum sur la coopération sino-africaine tenu fin 2015, le partenariat stratégique global de coopération entre la Chine et l’Afrique a connu un renforcement continu et est devenu un modèle pour la coopération Sud-Sud, indique un article publié récemment par le Quotidien d’Information économique (Economic Information Daily).

Denis Sassou-Nguesso, président de la République du Congo, a indiqué que les dix projets de coopération proposés par la Chine avaient été « respectés et honorés« , alors que la coopération entre la République du Congo et la Chine constituait un microcosme de ce partenariat.

La coopération sino-africaine repose sur l’amitié sincère et le respect mutuel, a noté le président congolais, ajoutant que c’était une bonne voie de coopération, selon l’article.

Yoweri Museveni, président de l’Ouganda, a rappelé que l’ancienne génération de dirigeants chinois avait toujours été aux côtés du peuple ougandais dans le processus de lutte anti-coloniale et d’indépendance nationale de son pays.

Selon le président ougandais, les dix projets de coopération lancés par le président chinois Xi Jinping offrent de nouvelles possibilités pour son pays afin de réaliser la transformation nationale et le développement à long terme, a cité l’article.

Selon des données officielles, en mars 2018, plus de 90% du soutien financier promis par la Chine, dont le volume est de 60 milliards de dollars, avait été octroyé ou programmé. Un grand nombre de projets, dont des infrastructures, des parcs industriels, des zones économiques spéciales et des projets de production industrielle, ont été mis en service.

Grâce au rapide essor de la coopération sino-africaine, de plus en plus d’entreprises chinoises effectuent des investissements en Afrique. Depuis 2009, la Chine est le premier partenaire commercial de l’Afrique, soit durant neuf années consécutives, alors que le total des investissements chinois en Afrique a dépassé la barre des 100 milliards de dollars.

En outre, la coopération financière entre la Chine et l’Afrique continue à avancer. La Chine a signé des accords d’échanges de devises avec les pays africains, dont l’Afrique du Sud et le Nigeria. Le Nigeria a déjà commencé à utiliser le yuan chinois dans le cadre des activités commerciales, a noté l’article.

De visites fréquentes de haut niveau et la confiance politique mutuelle continuellement approfondie entre la Chine et l’Afrique jouent un rôle clé dans la promotion du développement des relations sino-africaines et dans la mise en oeuvre des résultats du Sommet de Johannesburg, a affirmé l’article.

Privilégiant, respectant et soutenant l’Afrique, un nouveau chapitre des relations Chine-Afrique s’est ouvert, caractérisé par le bénéfice mutuel et le développement commun.

Les deux parties sont parvenues à se concentrer sur le renforcement de la coopération sino-africaine, ainsi qu’à améliorer la « teneur en or » de la coopération avec une perspective à long terme, selon l’article. Le prochain sommet du Forum sur la coopération sino-africaine se tiendra en septembre à Beijing. De nombreux dirigeants de pays africains ont d’ores et déjà confirmé leur participation.

Le sommet lancera de nouvelles mesures pragmatiques pour promouvoir la coopération sino-africaine et aider la Chine et l’Afrique à obtenir un développement plus coordonné et équilibré. La Chine et l’Afrique se concentreront sur le partenariat stratégique global de coopération, tout en continuant à prendre de nouvelles mesures dans des domaines tels que la construction d’infrastructures, le commerce, les investissements et le financement, les soins de santé, ainsi que le développement des ressources humaines.

Les deux parties chercheront également des nouveaux points de croissance dans divers domaines, y compris la réduction de la pauvreté, les échanges entre les peuples, la paix et la sécurité, ainsi que la protection de l’environnement.

En outre, la Chine et l’Afrique continueront à renforcer la communication et la coordination, ainsi qu’à collaborer pour assurer l’application de résultats du Sommet de Johannesburg, a ajouté l’article.

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