vendredi, mars 29

La pollution a nettement diminué

Le gouvernement a enregistré une baisse «impressionnante» de la pollution de l’air par certains polluants, mais le niveau d’ozone reste à un niveau élevé, d’après une étude de l’organisme Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA).

Le niveau moyen des particules très fines PM 2,5 (elles pénètrent profondément dans les poumons) a chuté de 27% entre 2015 et 2019. La tendance est visible pour le dioxyde de soufre, qui irrite les voies respiratoires. Son niveau moyen a chuté de 55% sur la même période, ce qui est un «progrès très impressionnant», a noté le CREA.

Les niveaux d’ozone ont augmenté de 11% entre 2015 et 2019, selon l’étude, précisant que ce gaz peut entraîner des crises d’asthme et des baisses des fonctions cérébrales. Concernant le dioxyde d’azote constitue «les nouvelles frontières de la guerre menée par la Chine contre la pollution», estime le CREA.

Les progrès ont été obtenus principalement grâce à des mesures «de bout de chaîne», en filtrant les polluants avant qu’ils n’entrent dans l’atmosphère, a précisé Lauri lyvirta, analyste du CREA et auteur de l’étude.

Ces dernières années, «la plupart des centrales électriques au charbon ont été modernisées pour se conformer aux nouvelles normes d’émissions. Actuellement, l’accent est mis sur la mise en oeuvre de modernisations similaires dans l’industrie sidérurgique», a expliqué Lauri Myllyvirta à l’Agence France Presse.

Mais «une fois ces améliorations terminées, si la consommation de charbon continue d’augmenter, il sera de plus en plus difficile de faire des progrès en matière de qualité de l’air», a indiqué ce dernier.

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