samedi, avril 20

L’Afrique doit s’inspirer le modèle du développement Chinois

Depuis l’indépendance du vieux continent son développement socio-économiques est devenu un rêve pour les Africains tout le mal de l’Afrique est dit à la colonisation, la traite négrière, et esclavage etc… Toutes les souffrances, humiliations et affronts que l’Afrique a connu tout le mal du monde. Mais nous devrions arrêter de nous plaindre, servons –nous de ce douloureux passés à fin qu’ils soient une source d’inspiration et de motivations et non une source de humiliation et d’espoirs.

La Chine est devenue en moins de deux décennies une référence en matière de développement. Ne partit de rien, elle est aujourd’hui adulée par les économies occidentales et Africains auxquelles elle n’a rien à envier. C’est pourquoi, cette réflexion me parait très importante, l’Afrique peut s’inspirer du modèle chinois pour booster son développement. Le processus de transition économique en Chine est très instructif dans la mesure où il peut fournir un nombre d’enseignements intéressants et importants pour d’autres économies en transition, quant à la stratégie de réforme à poursuivre : son rythme, les secteurs à cibler en priorité, son ordonnancement et les ingrédients clés.

Premièrement, l’état initial de l’économie à réformer détermine laquelle de l’approche graduelle ou de la thérapie de choc est la stratégie de réforme la plus appropriée. Ainsi, la Chine a commencé son processus de réforme dans une position relativement avantageuse. En effet, même si l’économie ne fonctionnait pas efficacement en raison des distorsions générées par le système de planification, il n’en demeure pas moins qu’elle affichait une croissance positive, une inflation et des déficits faibles, une épargne élevée et un faible endettement extérieur. C’est la raison pour laquelle l’économie chinoise n’a pas eu à recourir à une transition avec un programme de stabilisation macroéconomique. Par ailleurs, la Chine a maintenu le contrôle politique centralisé entre les mains du parti communiste, à la différence des autres économies de transition en Europe qui ont vu la fin de leurs Etats communistes. La réforme politique n’étant pas à l’ordre du jour, le point de départ de la réforme économique en Chine résidait dans une relative stabilité économique et politique.

L’agriculture comme tremplin

Deuxièmement, la réforme a été initialement focalisée sur un secteur de l’économie qui offrait les plus fortes chances de réussite. Dans le cas de la Chine, il s’agissait du secteur agricole, un secteur clé en termes d’emploi, qui a été sacrifié pendant la période de planification centralisée. Etant donné le potentiel considérable et la probabilité de réussite de sa réforme, il représentait un bon tremplin pour la mise en œuvre de réformes ultérieures. Sa croissance rapide pendant la première période de réforme a amélioré considérablement la productivité à travers une nouvelle location des ressources, la croissance de la production et l’augmentation du revenu des paysans. Cette dernière a généré une épargne rurale considérable et donc des fonds pour l’investissement dans les entreprises des communes et des villages, qui allaient constituer la composante dynamique majeure du secteur non étatique. Suite à ce premier succès, la cible des réformes est devenue le secteur industriel, au milieu des années 1980, où l’accent a été mis sur une plus grande autonomie des entreprises.

Un ingrédient unique et dynamique

Troisièmement, dans le secteur industriel, la Chine possède un ingrédient unique et dynamique : les Entreprises des Communes et des Villages (ECV). En effet, les ECV contribuent de façon majeure aux exportations et au développement de l’économie de marché. Elles ont créé environ 100 millions de nouveaux emplois depuis le début du processus de réforme et favorisé l’industrialisation du monde rural. Bien que les aspects du phénomène ECV soient spécifiques à la Chine, leur expérience fournit des enseignements intéressants pour les autres économies en transition, notamment l’importance de la libéralisation des marchés et de la concurrence, la nécessité de soumettre les entreprises à la sanction de la contrainte financière et le besoin d’incitations appropriées pour les collectivités locales.

Quatrièmement, les économies en transition devraient s’intégrer, le plus vite possible, à l’économie mondiale. A cet égard et depuis le début de la réforme économique, la Chine s’est progressivement ouverte et intégrée dans l’économie mondiale, une percée qui s’est traduite par une augmentation de son commerce extérieur et des flux d’investissements directs étrangers en sa faveur. Il faut souligner ici que le choix par le gouvernement chinois de l’ouverture et de l’intégration économique a été en grande partie inspiré par les expériences de ses voisins régionaux dynamiques. Un choix payant puisqu’en moins de deux décennies, la part de la Chine dans les exportations mondiales a presque triplé. La politique d’ouverture lui a permis d’accéder à la technologie et aux idées occidentales par le biais des investissements directs étrangers (IDE), qui ont joué un rôle clé dans son processus de développement économique.

L’Afrique doit suivre l’expérience chinoise

En inspirant le modèle Chinois pour amorcer son développement, c’est pourquoi je fais une proposition une solution pour le continent Africains doivent aller à l’école de la chinois. En matière d’achat des ressources naturelles, des constructions d’infrastructures et de transfert technologie pour des fins d’industrialisations, «la coopération Chinois est susceptible d’aider l’Etats Africains à améliorer les termes de l’échange». Soulignait Yang Guang, chercheur de l’institut d’études d’Asie de l’Ouest et d’Afrique du Nord à l’académie Chinois des sciences Sociales. Pour lui, avec le nouveau partenariat pour le développement (Nepard), la pensée Africaine sur le développement avait manifesté une sorte de «maturité». Le Nepard à l’en croire pouvait permettre de relever des défis qui se posent au continent Africain. Je dirais la Chine est un modèle pour l’Afrique pour un développement rapide et durable, c’est un exemple à suivre.

Selon un Economiste Franco-Egyptien Samir Amin, dispose d’un projet souverain national qui lui a permis de bâtir un modèle de développement industriel, projet souverain national qu’à son avis, « aucun pays Africain » ne possède .Appuyant cette approche nationaliste, Adam Habib professeur des sciences politiques à l’université Witwatersrand en Afrique du sud ajoute une touche panafricaniste, «Les idées qui doivent développer l’Afrique doivent venir de ses intellectuels » a-t-il indiqué. Il y’a lieu selon de penser «un avenir prospère avec des reformes structurelles et agenda Africain» digne de nom. L’architecture institutionnelle a-t-il expliqué est à «revois» et il faudra créer «un marché Africain commun pour mieux négocier avec les investisseurs étrangers » pour y parvenir, Adam HABIB pense que l’Afrique pourrait partir du modèle chinois, selon le chercheur Académicien Yang GUANG « le modèle chinois ne peut être applique dans tous les pays Africains». Comme un système « prêt à porter ». Mais l’ampleur et la nature de la coopération Sino-Africains ont connu amélioration depuis la fin des années 1990. Cette conquête et cette expansion ont été avant tout favorisées par la mise en place à Pékin d’une nouvelle politique Africaine destinée à servir à la fois ses propres besoins économiques croissants et sa montée en puissance sur la scène mondiale.

On connait la suite le commerce a explosé, les projets d’infrastructures Chinois se sont multiplié, l’assistance éducatif en octroyât des bourses d’études gratuit aux pays Africains pour la formations de ses jeunes , en passant les dominations aux pays Africains , l’assistance de la République populaire au développement socio-économique des pays Africains est un souci majors pour Pékin d’atteint un nouveau projet de coopération pour atteindre son objectif au continent Africains.

Quels sont les objectifs que la Chine vice Afrique ?

Lorsque nous faisons une étude comparative des relations sino-Africaines à la haute époque et aujourd’hui, l’on ne peut qu’être frappe par leurs différences à la fois d’échelle et de la nature. Il est vrai que la Chine a changé sa stratégique politique en Afrique n’est pas sans élément de continuité. La solidarité sud-sud et anti hégémonique (anti- impérialiste où anti- néocolonialiste) en est un, même si les termes ont changé. En établissant une vraie relation diplomatique avec l’ensemble des capitales Africaines en est un autre .Pour Pékin, de par le nombre élevé d’Etats (cinquante-quatre depuis l’indépendance du sud -Soudan en 2001) que compte-le «continent noir», ce dernier constitue un appui appréciable et en général aisé à mobiliser dans les arènes internationales, en particulier à L’ONU. Le pékin à réaliser des projets d’infrastructures à haute charge symbolique (Palais de la Présidence, Stades nationaux, Hôpitaux etc…), le dernier exemple marquant étant le nouveau siège de l’union Africaine (U A) à Addis-Abeba, inauguré en 2012. Autre permanence d’ailleurs, chantre officiel de l’Unité Africaine et du multilatéralisme, la Chine a toujours privilégie les relations bilatérales avec les Etats de ce continent, tant elle sait leurs différences politiques économiques et culturelles, ainsi que les divisions qui les opposent.

En fin, comme de nombreuses diplomaties, le ministère des Affaires Etrangères n’envisage pas ses relations avec le continent Africain comme un dossier unique. Deux départements distincts sont responsables de cette tâche : L’un est chargé de l’Asie occidentale et de l’Afrique du Nord (y compris de la Mauritanie et les deux Soudan) et l’’autre l’Afrique Subsaharienne et des pays de l’Océan indien.

Ses principaux objectifs la Chine pour l’Afrique actuellement sont d’ordre économique, avoir accès aux matières premières et produits agricoles dont son économique sont plus en plus besoin. Il s’agit aussi de tirer parti des besoins craints de l’Afrique en infrastructures (route, chemin de fer, barrages, installations portuaires etc. …)

Deuxièmement les objectifs diplomatiques de pékin n’ont donc rien perdu en importance : Au contraire, plus qu’’hier, la seconde puissance économique mondiale étend se présenter comme une alternative crédible auprès de ses partenaires traditionnels avec les pays Européens, le Etats- Unis etc. …
Ainsi, on le sait, la Chine a été le premier grand pays du sud à mettre en place à partir de 2000 un sommet régulier et triennal avec Afrique. Ces grandes messes à la gloire de la fraternité Sino-Africaine sont l’occasion pour Pékin d’annoncer de généreuses enveloppes d’aide (20 milliards de Dollars de « ligne de crédit » en 2012) et de tisser de liens étroits avec un nombre croissance de partenaires.

Dans le but, de Pékin a agrandi ses ambassades en Afrique, y’a multiplié les instituts Confucius d’enseignement du Chinois et y’a renfoncé la présence de ses journalistes et de ses stations de radio .La recherche a été également développée sur ce continent, à travers l’établissement de nombreux instituts d’études Africaines, dont celui de l’Université Normale de Zhejiang situé à Jinhua en 2007 .Donc elle jouée un rôle important dans les relations Sino-Africaines. La raison principale de ce besoin constant d’adaptation est connue : au cours de la dernière décennie, la Chine est rentée dans la cour des grandes et même des très grands partenaires économiques, politiques voire stratégique de l’Afrique.

Les Secteur économiques Sino-Africaine

L’échange commercial a connu une évolution. La présence de la Chine en Afrique est d’abord est économique et avant tout commerciale. En effet, les échanges bilatéraux entre l’empire du milieu (Zhōngguó 中国) et les pays Africaines ont est explosé, passant de 12 milliards à 200 milliards de dollars américains entre 2000 et 2012, élevant le pays au deuxième rang des partenaires commerciaux de l’Afrique (Afrique du Nord comprise) derrière l’Union Européenne (439 milliards), mais devant les Etats-Unis depuis 2009 . En 2008, ce pays était encore le premier fournisseur de l’Afrique (118milliards) devant (Zhōngguó 中国) (56 milliards) mais en 2011 les exploitations chinoises atteignaient 73 milliards tandis que ses importations s’élevaient à 93 milliards, soit un total d’échange de 116 milliards de dollars, contre 115 milliards pour les Etats-Unis.

Au cours de trois ans la chine (Zhōngguó 中国) dépasse les Etats-Unis (美国 Měiguó) et l’Union Européenne (欧洲联盟 Ōuzhōu liánméng) au terme des échanges commerciaux, donc une guerre économique commencé en Afrique entre les investisseurs Chinois et le reste du monde (世界 Shìjiè), officiellement encore déficitaire (20 milliards en 2011), le commerce Chine –Afrique (中国 -非洲Zhōngguó- fēizhōu), on peut donc penser que ces échanges sont globalement plus équilibrés que les disent les statistiques chinoises , et que les achats Africain de produits chinois ont dépassé les( 100 milliards de dollars en 2012 ) .

Evidement le commercer est plus déficitaire pour la Chine avec le pays qui lui vend des matières premières ou des ressources naturelles, comme Afrique du sud (南非 Nánfēi), Angola (安哥拉 Āngēlā), le Congo Brazzaville (刚果布拉柴维 Gāngguǒ bù lā chái wéi’ěr), la RDC (刚果民主共和国 Gāngguǒ mínzhǔ gònghéguó), la Libye (利比亚 Lìbǐyǎ), le Soudan (苏丹 Sūdān), et la Zambie 赞比亚 Zànbǐyǎ). Mais certains exportateur des produits énergétiques, comme l’Algérie (阿尔及利亚 Ā’ěrjílìyǎ), en raison leur importations besoin intérieurs, ou le Nigeria (尼日利亚 Nírìlìyǎ) du fait aussi de la faiblesse des ventes de pétroles à l’empire du milieu (Zhōngguó 中国), la grande majorité des Etats Africains , de l’Ethiopie ( 埃塞俄比亚 Āisāi’ébǐyǎ ) à la Tunisie ( 突尼斯 Túnísī), de L’Egypte ( 埃及 Āijí) au Ghana (加纳Jiānà) , du Maroc ( 摩洛哥 Móluògē), au Kenya ( 肯尼亚 Kěnníyǎ), du Benin ( 贝宁 Bèi níng) , à la Centrafrique ( 中央 Zhōngyāng) , Pékin enregistre un fort excèdent plus généralement , au cour des années 2000 , la Chine est peu à peu devenue le premier fournisseur de la majorité des pays Africains .

Pour conclure la Chine doit servir d’exemple à l’Afrique pour son développement socio-économique nous insistons aux pays Africains d’aller à l’école chinoise pour mieux apprendre un développement durable, moderne et évolutifs. Toutes ces exploitations des matières premières que la Chine a exportées en Afrique pour alimenter dans les entreprises chinoises, si on transformait ça en Afrique. Un dicton disait «consommons ce que nous produisons, produisons ce que nous consommons», l’Afrique a besoin cette expérience pour transformer ces matières premières sur place.

Par ailleurs, la Chine jouit d’une position avantageuse grâce à ses liens culturels, familiaux et historiques. Enfin, avec une main d’œuvre relativement bon marché, qualifiée et flexible, la Chine restera une destination attractive pour l’Afrique. Et parmi eux de nombreux Africains. S’ils viennent y faire du commerce, ils peinent à s’intégrer à la société chinoise, encore empreinte de préjugés ancestraux à leur égard.


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