jeudi, mars 28

Le cheval sauveur de Mao Zedong préservé grâce aux technologies 3D

Communiqué d’Artec 3D – Le cheval qui a sauvé Mao Zedong a pu être préservé pour la postérité grâce à la technologie de Scan 3D, utilisé sur son corps empaillé.

Figure controversée en Occident, Mao Zedong représente encore une icône pour des centaines de millions de Chinois. L’héritage du fondateur de la république populaire de Chine est vénéré, minutieusement étudié, et transmis de génération en génération. Un chapitre de sa vie a récemment été mis à jour grâce à la technologie de scan 3D. Le cheval qui a sauvé Mao a pu être préservé pour la postérité. Il avait été empaillé peu de temps après sa mort.

Un cheval au destin historique…

D’après la légende, ce cheval, surnommé Petit Bleu, a sauvé la vie de son propriétaire lors de la guerre civile chinoise (1927-1949). Qui sait si la Chine serait ce qu’elle est aujourd’hui si le cheval de Mao avait fait ne serait-ce qu’un pas de travers lors de l’opération de retraite militaire appelée La Longue Marche (1934-1935) ?

Mao et ses camarades étaient poursuivis par des brigades du Kuomintang adverse, Petit Bleu, chevauché par son propriétaire, s’arrêta en dessous d’une falaise qu’ils longeaient. Personne ne comprenait pourquoi le cheval refusait de bouger jusqu’à ce qu’un rugissement se fasse entendre au loin – quelques instants plus tard, les combattants ennemis filaient au-dessus d’eux. Grâce à Petit Bleu, le groupe passa inaperçu à l’ombre de la falaise.

À la fin de la guerre civile, Mao emmena Petit Bleu, désormais cheval aux mérites militaires, à Pékin, où il vécut le restant de ses jours dans un enclos spécial du zoo de Pékin, jusqu’à sa mort en 1962.

… et au destin technologique également

Il y a peu le Musée mémorial révolutionnaire de Yan’an, où est exposé le cheval empaillé, a noté que de petites craquelures commençaient à apparaître, risquant de provoquer la désintégration complète de la monture. Il lui fallait une restauration urgente.

Avant d’entamer ce projet, la direction du musée décida de faire une copie numérique hautement précise de la monture, de façon à comparer son état avant et après la restauration. Le scan devait être réalisé le plus tôt possible et en un seul jour. Il était impossible de fixer des cibles à l’objet pour assurer un meilleur suivi ou de le toucher, car les intervenants risquaient de l’abîmer.

Le scanner 3D choisi, Artec Eva, est un scanner portable, très léger (0,9kg) à lumière structuré avec LED, qui possède une précision allant jusqu’à 0,1 mm, une profondeur de couleurs de 24 bits par pixel, ce qui fournit plus de 16 millions de nuances de couleurs – plus que ce qui est perceptible à l’œil humain.

Le jour J, la version empaillée de Petit Bleu a été emmenée à l’atelier prévu, où les spécialistes de scan 3D, de la société Beijing Onrol Technology Co., Ltd., ont réalisé l’opération.

L’équipe a utilisé le logiciel de scan 3D et de traitement Artec Studio, qui fusionne les données brutes pour en faire des scans. Étant donné qu’une deuxième session de scan était exclue, la fusion en temps réel d’Artec Studio a joué un rôle indispensable.

Une sauvegarde de l’Histoire assurée grâce aux technologies de scan 3D

Le modèle 3D était maintenant prêt, et ses mesures (longueur, largeur et hauteur) ont été prises. Après avoir obtenu le modèle 3D de Petit Bleu, le musée a poursuivi avec la restauration. Une fois celle-ci réalisée, la monture a été scannée en 3D avec Artec Eva et de nouveau mesurée dans Artec Studio. Aucun écart critique n’a été relevé entre les deux modèles 3D du cheval, attestant la qualité élevée du travail de restauration.

L’équipe de scan 3D et la direction du musée se sont entendus pour poursuivre leur collaboration en suivant l’état de la monture restaurée de façon à la préserver pour les siècles à venir.

La numérisation en trois dimensions d’artefacts précieux est cruciale pour conserver le patrimoine culturel et faire avancer la recherche en anthropologie, en paléontologie, et dans un certain nombre de domaines connexes. Lorsqu’ils sont partagés ou mis en ligne, les modèles 3D en haute résolution d’artefacts sont accessibles à tous ceux qui s’y intéressent, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. La technologie de scan 3D est un moyen direct de créer des copies numériques de fossiles et de spécimens sur des sites de fouilles, ou d’expositions dans des musées, évitant le besoin d’un contact physique avec l’objet. Enfin, les modèles 3D peuvent être exposés via des plateformes interactives de réalité virtuelle, élargissant la portée des musées aussi bien localement qu’à travers le monde.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *