jeudi, avril 18

Le Conseil de sécurité va discuter de la situation à Hong Kong

Le Conseil de sécurité de l’ONU a décidé qu’une réunion informelle aura lieu sur la situation à Hong Kong ce 29 mai au matin, suite à la demande d’une réunion d’urgence par les États-Unis et le Royaume-Uni après l’adoption de la loi sur la sécurité adoptée par le Parlement chinois, le 28 mai.

Lire aussi : Washington demande une réunion sur Hong Kong au Conseil de sécurité

La communauté internationale accuse la Chine de vouloir restreindre les libertés fondamentales d’Hong Kong. L’Australie, le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni accusent d’une seule voix la Chine de violer ses obligations internationales.

«La décision de la Chine d’imposer la nouvelle loi», écrivent-ils dans un communiqué commun, c’est ne pas respecter «la déclaration conjointe signée par la Chine et le Royaume-Uni, légalement contraignante et enregistrée auprès de l’ONU», du milieu des années 1980. Cet accord prévoyait la sanctuarisation de l’autonomie de Hong Kong jusqu’en 2047.

Ces diplomates occidentaux assurent que la législation votée à Beijing «limiterait les libertés de la population de Hong Kong et éroderait ainsi de manière dramatique son autonomie» en ouvrant la voie à des «poursuites pour raisons politiques».

Les signataires font part de leur inquiétude et demandent aux autorités chinoises de travailler avec le peuple de Hong Kong pour trouver une solution acceptable pour les deux parties.

Le sujet sera donc abordé lors d’une visioconférence informelle et à huis clos sous un format permettant à tout membre d’aborder des questions diverses. Ainsi, la Chine ne peut pas en principe s’y opposer, selon des sources diplomatiques interrogées par l’Agence France Presse.

Face à la pandémie de Covid-19, les Nations Unies ont adopté de nouvelles méthodes pour les visioconférences. Désormais, les membres du Conseil de sécurité doivent s’accorder unanimement sur la tenue d’une réunion formelle.

La Chine s’était opposé le 27 mai à une réunion formelle du Conseil de sécurité voulue en urgence par Washington sur le même sujet, affirmant que Hong Kong relevait des « affaires internes » de la Chine, car région administrative spéciale.

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