Le 7 juillet, le géant chinois des télécoms, Huawei, a annoncé avoir signé un accord de licence avec un fournisseur de Volkswagen, qui permettra d’utiliser ses technologies 4G dans les véhicules connectés du constructeur allemand.
Huawei, groupe privé basé à Shenzhen (sud de la Chine), tente depuis plusieurs mois de se diversifier tous azimuts en raison des sanctions américaines qui perturbent sa chaîne d’approvisionnement et sa production de smartphones.
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Ce nouvel accord signé entre Huawei et Volkswagen est le plus important que la société chinoise ait jamais signé dans le secteur automobile. Le nom du fournisseur en question et le montant de la transaction n’ont toutefois pas été révélés.
L’accord comprend une licence relative aux brevets 4G de Huawei et s’appliquera aux véhicules Volkswagen faisant appel à la connectivité sans fil.
Les États-Unis accusent le groupe de télécoms d’espionner pour le compte du gouvernement chinois et lui ont interdit l’accès au marché américain. D’ailleurs, Washington a également interdit aux principales chaînes d’approvisionnement de fournir Huawei, et a appelé ses alliés à bannir ou retirer ses équipements de leurs réseaux télécoms.
Or l’Allemagne tient à préserver ses bonnes relations avec la Chine qui est un marché crucial pour ses exportateurs. De fait, Berlin n’a pour l’instant pas répondu favorablement aux pressions américaines.
Huawei dément fermement les accusations des États-Unis et souligne qu’ils n’ont apporté aucune preuve venant étayer leurs affirmations.
Géant mondial des équipements dédiés aux réseaux de télécommunications et jadis l’un des trois principaux vendeurs de smartphones, Huawei a été contraint de se tourner vers d’autres secteurs d’activité afin de survivre.
La société chinoise a par exemple accéléré sa diversification dans l’informatique dématérialisée («cloud») ou les véhicules connectés, au-delà de la 5G où il est déjà un des leaders du marché.
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Huawei a également lancé le mois dernier son système d’exploitation maison pour ses smartphones, HarmonyOs, après avoir été privé de licence Android, propriété de Google, suite aux sanctions américaines.
D’ailleurs, Huawei introduit les dernières technologies de l’information et des communications (TIC) dans les équipements photovoltaïques pour optimiser la production d’énergie. La société Singapourienne Sunseap a choisi Huawei pour fournir ses onduleurs intelligents éprouvés sur le terrain, afin de rendre le parc solaire flottant plus efficace, plus sûr et plus fiable.
«Nous sommes honorés d’avoir été sélectionnés par Sunseap, un fournisseur de solutions d’énergie solaire à Singapour, pour fournir des onduleurs solaires de pointe pour l’un des plus grands projets d’énergie photovoltaïque flottante offshore au monde», a déclaré Bruce Li, directeur général de la division dédiée à la puissance numérique de Huawei Asia-Pacific Enterprise.
«En tant qu’expert de l’intégration des technologies numériques et de l’électronique de puissance, Huawei s’engage à aider les individus et les industries du monde entier à bénéficier d’une énergie solaire propre avec ses solutions Smart PV Solution innovantes, accélérant la transition vers les énergies renouvelables. Nous nous réjouissons à la perspective de travailler en étroite collaboration avec Sunseap et de contribuer au Plan vert 2030 de Singapour», a indiqué ce dernier.
