Tout juste primé du Being Edinburgh, Zhong Nanshan, spécialiste des maladies respiratoires, a assuré que « le gouvernement central chinois a été totalement transparent dans sa lutte contre l’épidémie de COVID-19″.
Dans une interview accordée à la chaîne Shenzhen TV, le scientifique réputé dans les maladies respiratoires, a expliqué que certains départements avaient refusé de divulguer certaines informations lors de l’épidémie de SRAS en 2003, mais que cette fois-ci, dans la lutte contre COVID-19, «le gouvernement central chinois a été complètement transparent».
Le 20 janvier, Zhong Nanshan, également l’un des médecins à la tête des efforts médicaux pour lutter contre l’épidémie de COVID-19, a confirmé la transmission interhumaine du COVID-19.
Li Lanjuan, épidémiologiste de renom, a suggéré de mettre Wuhan en confinement le 22 janvier. La Chine a pris des mesures décisives immédiatement après, notamment en imposant le confinement la ville le 23 janvier.
A cette quarantaine s’est ajouté des mesures de prévention, ainsi qu’un traitement de masse, en maintenant la transparence tout en exigeant que toutes les villes du pays signalant toute épidémie au niveau local et renforçant la détection des personnes.
«Avec le recul, nos méthodes se sont avérées correctes», a estimé Zhong Nanshan, qui a expliqué qu’il était important de s’exprimer sur les principaux problèmes de l’épidémie, ajoutant que cela était «très différent par rapport à la dernière fois [2003]».
En comparant les deux épidémies (SRAS vs Covid-19), l’expert a indiqué que le gouvernement « a accordé plus d’importance au traitement médical et à l’élaboration des politiques pendant l’épidémie de SRAS, tandis que cette fois-ci, le pays avait appliqué des méthodes de prévention et de contrôle proactives et également déployé des efforts pour dresser le bilan de son expérience ».
«C’est différent cette fois-ci, c’est pourquoi de nombreuses expériences chinoises ont été reconnues et adoptées dans le monde entier», a-t-il affirmé.
