Le Premier ministre Giuseppe Conte a reconnu un dysfonctionnement dans un hôpital local ce qui a favorisé la propagation du nouveau coronavirus en Italie.
Le pays a accueilli ce 25 février une réunion des ministres de la Santé des pays voisins pour adopter des règles communes.
Giuseppe Conte a mis en cause la gestion « pas complètement appropriée » d' »un hôpital » pour expliquer une diffusion spectaculaire depuis le 21 février du virus en Italie, pays européen le plus touché avec 229 cas dont sept décès, et le troisième au monde après la Corée du Sud et la Chine.
« Désormais nous le savons, il y a eu une gestion au niveau d’une structure hospitalière pas complètement appropriée selon les protocoles de précaution recommandés dans de tels cas et cela a certainement contribué à la diffusion », a déploré ce dernier sur chaîne publique Rai Uno.
Le principal foyer de l’épidémie a été identifié à Codogno, près de Lodi, où avait été hospitalisé un cadre de 38 ans, depuis le 18 février. Il est considéré comme le « patient 1 », d’où découle une grande quantité de cas recensés en Lombardie. Cette région est la plus touchée par le virus avec 172 cas détectés sur un total de 229.
La santé en Italie est de la compétence des régions, le chef du gouvernement a alors décidé de réunir ce 25 février tous les présidents régionaux en vue de mieux se coordonner et d’éviter « des initiatives autonomes ».
Parallèlement, les ministres de la Santé de la France, la Suisse, l’Autriche, la Slovénie, la Croatie, frontaliers de l’Italie ainsi que l’Allemagne et l’Union européenne se sont réunis à Rome pour tenter de définir des « lignes d’action communes » face à l’épidémie.
Jusqu’à aujourd’hui les pays européens avaient réagi en ordre dispersé. Une équipe de l’OMS (Organisation mondiale de la Santé) est également arrivée sur place.
