vendredi, avril 19

Les entretiens sino-américains ont prit fin

Les entretiens entre la Chine et les Etats-Unis ont pris fin comme prévu le 15 février à Beijing. Celles-ci devaient trouver une issue à la guerre commerciale entre les deux premières puissances économiques mondiales.

Or pour l’heure aucune information n’a filtré sur la teneur des entretiens. Toutefois, selon le conseiller économique de Donald Trump, Larry Kudlow, la rencontre avec le président Xi Jinping est « un très bon signe » pour les négociations.

Elles se déroulent dans « une bonne atmosphère« , a ajouté Larry Kudlow, arguant que les négociateurs « couvrent tous les sujets, ils travaillent d’arrache-pied ». Les négociations se poursuivront la semaine prochaine à Washington, a annoncé le président Xi Jinping.

Les deux délégations se sont séparées sur une note optimiste, reconnaissant que des questions « très difficiles » restaient encore en suspens à deux semaines de la nouvelle salve de droits de douane que Donald Trump menace de mettre en application.

Les deux journées de réunions ont été « productives », s’est félicité sur Twitter Steven Mnuchin, sans donner de détails sur l’évolutions des discussions.

Robert Lighthizer a évoqué pour sa part devant Xi Jinping « certaines questions très très importantes et très difficiles ». « Il reste du travail à faire mais nous sommes optimistes », a-t-il lancé, avant de regagner Washington.

Les Etats-Unis ont donné jusqu’au 1er mars à la Chine pour trouver un terrain d’entente sur les différends commerciaux entre les deux pays : réduire l’excédent commercial, la fin des pratiques jugées « déloyales » comme le transfert forcé de technologies, le « vol » de propriété intellectuelle, le piratage informatique, ainsi que les subventions massives accordées aux entreprises publiques.

Dans le cas où aucun accord ne serait conclu le 1er mars, Washington compte faire passer de 10 à 25% les droits de douane sur des produits chinois représentant 200 milliards de dollars (176 mds €) d’importations annuelles.

D’après l’agence de presse financière Bloomberg, Donald Trump pourrait repousser l’échéance de 60 jours.